Nuit blanche

Nuit blanche #174

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Dans ce numéro printanier de Nuit blanche, on souligne les 25 ans de poésie de l’Acadien Christian Roy qui vient de faire paraître L’étoffe des braises (Perce-Neige), son septième recueil. Direction Moncton, où Louis-Martin Savard s’est entretenu avec l’auteur, qui voit l’écriture comme un code secret derrière lequel se cache le poète.  

« En art, comme en biologie, on mijote des recettes dont la signification et l’importance dépassent les ingrédients qui les constituent. » Entrons plus avant dans le monde de l’ex-servant de messe, gaucher et grand parleur à pleines dents Christian Roy à travers sa non-lecture de « Gros mots, de Réjean Ducharme, acheté à la Librairie acadienne en septembre 2002 ». À la soupe… primordiale des mots !

L’hiver, le monde était une grande page blanche. Mon père revenait de la neige. 

Le titre fait sourire. À l’approche de son soixantième anniversaire, Michel Pleau, dans « Comment je suis devenu un vieux poète », se rappelle que c’est avec un regard jeune, vivant et curieux qu’il poursuit son exploration de l’existence. 

La guerre allait vers sa fin, on le sentait, on en parlait. 

C’est comme si nous y étions… En prépublication, l’ouverture du Livre de Victor, récit fictif de Roland Bourneuf à paraître ce printemps. Dans un quotidien troublant, un jeune garçon est confronté, comme on dit dans les drames, à un destin contraire. 

« Sans doute [Roland Bourneuf] médite-t-il sur la beauté du monde », observe Gilles Pellerin dans un texte hommage à celui qui a été son professeur et qu’il désigne volontiers, malgré l’anachronisme, comme son maître. Entre enracinement et mouvement, retour sur le parcours de l’écrivain voyageur Bourneuf.  

Enseigner. Oui mais, quelles œuvres littéraires ? Et aussi, dans quel contexte ! Quels titres sont incontournables ou essentiels au développement d’un fonds culturel commun ? Heurteront-ils la sensibilité des étudiant(e)s ? Canons. Onze déclarations d’amour littéraire, sous la direction de Virginie Blanchette-Doucet, et La nostalgie de Laure, d’Isabelle Arseneau, sondent les enjeux actuels liés à la liberté d’enseignement. Par Jean-Paul Beaumier.  

« À New York, on la surnommait ‘Queenie’ ou encore ‘la Française’, mais elle venait de la Martinique. » Stéphanie St-Clair (1897-1969), la marraine de Harlem, a inspiré deux récents albums, dissemblables à tous points de vue, qu’anatomise pour nous Michel Giguère dans « Deux portraits d’une femme unique », sous la rubrique « Cases libres ».  

Et – entre autres – dans ce numéro… Avec Thérèse Lamartine, on retrace, à travers le parcours essayistique de Nicole Brossard, un engagement profond à l’endroit de la parole des femmes. Avec René Bolduc, on se penche sur la collection « micro r-m » des Éditions du remue-ménage, maison-phare des mouvements féministes québécois. Avec Louis-Martin Savard, on se replonge dans les premiers romans de Jean-Simon DesRochers. Avec Renaud Longchamps, « Pendant le naufrage », on se dit que « [n]ous ne pouvons pas vivre hors de nos visions ».  

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