Ce que votre caissier·ière n’ose pas vous dire
Ils et elles sont passé·e·s maitres dans l’art d’arborer leur plus beau sourire en restant de longues heures debout, sans fléchir. Quatre de ces employé·e·s du commerce au détail se confient à nous.
Ils et elles sont passé·e·s maitres dans l’art d’arborer leur plus beau sourire en restant de longues heures debout, sans fléchir. Quatre de ces employé·e·s du commerce au détail se confient à nous.
Au Québec, les services de garde en milieu scolaire célèbreront leurs 40 ans en 2025. Celles (ce sont en très grande majorité des femmes) qui les portent à bout de bras se sont levées pour obtenir de meilleures conditions de travail lors du plus récent Front commun, mais on entend encore trop peu parler de leur réalité.
Entrées dans la littérature notamment grâce à Caroline Dawson et Florence Aubenas, les femmes de ménage demeurent, à cause de la nature de leur métier qui commande la discrétion, quasi absentes de l’espace public, voire invisibilisées. Trois d’entre elles ont accepté de nous parler de cet emploi qui vient avec son lot de préjugés.
Même dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les femmes portant le voile ne peuvent exercer certaines professions. Notre collaboratrice a tenté de décoder l’origine du malaise qui vient, pour certain·e·s membres de la classe politique, avec ce bout de tissu.
Nombreuses sont les personnes «privilégiées» qui dénoncent des injustices dont elles ont parfois—directement ou indirectement—profité. Comment peuvent-elles s’y prendre sans pour autant effacer la voix des opprimé·e·s? C’est ce qu’on a tenté de savoir.