Ce que les éducatrices en service de garde n’osent pas vous dire

Catherine Foisy
Photo: Catherine Genest
Publié le :
Pensées secrètes

Ce que les éducatrices en service de garde n’osent pas vous dire

Au Québec, les services de garde en milieu scolaire célèbreront leurs 40 ans en 2025. Celles (ce sont en très grande majorité des femmes) qui les portent à bout de bras se sont levées pour obtenir de meilleures conditions de travail lors du plus récent Front commun, mais on entend encore trop peu parler de leur réalité.

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On a peur de voir ce qui va se passer en septembre

La nouvelle convention collective, qui entrera en vigueur dès la rentrée des classes 2024, vise notamment à offrir plus d’heures aux éducatrices en service de garde en leur permettant de faire de l’aide à la classe. Concrètement, 4000 personnes à travers le Québec en feront dès septembre. Et si les éducatrices ne savent toujours pas en quoi cette aide consiste, elles savent qu’il s’agira entre autres d’épauler les enseignant·e·s dans la gestion de leurs classes, dans la coordination des déplacements et dans l’habillement de leurs élèves pour la récréation. Pour le reste, il faudra en faire l’expérience pour en savoir plus.

«On vit une insécurité extrême parce qu’on ne sait pas dans quoi on s’embarque en septembre», confie Karine. 


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