Ce qu’«Occupation double» dit sur notre rapport à la langue
Et si les débats sur la langue ne se jouaient pas uniquement dans les institutions, mais aussi dans les émissions de téléréalité?
Une interprète et chercheuse en théâtre se penche sur les bienfaits de l’hypnose, dans une démarche ancrée dans la recherche universitaire et résolument bien loin de celle d’un certain Messmer.
L’artiste de théâtre est le premier hypnotisé, le premier rêveur, le premier éveillé du spectacle; il confie la simplicité fragile de sa rêverie aux spectateurs, espérant—sans certitude ni surplomb—qu’ils le suivront dans l’expérience.
Pendant quelques années, j’ai observé ce territoire de connaissances en friche (et très expérimental) qu’est celui des liens entre le jeu d’acteur·trice et l’hypnose créative. Mon questionnement venait d’une observation et d’une fascination pour les sujets très suggestibles se révélant avoir des capacités d’interprétation dès qu’hypnotisés. Je désirais comprendre si le chemin inverse pouvait représenter un potentiel créatif significatif pour les acteur·trice·s et si l’autosuggestion hypnotique pouvait devenir un outil complémentaire à leur pratique. Tant et si bien que j’ai décidé d’en faire le sujet de mon mémoire de maitrise.
D’entrée de jeu, je dois souligner que l’hypnose n’a rien de «magique»; c’est un travail qui force à la lenteur et qu’on peut ainsi entrevoir comme un puissant allié pour faire face à l’hyperstimulation de notre époque. L’hypnose trace ses sillons en douceur par un déploiement dans le temps et l’espace.
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