Mériter sa mort
La grossophobie est un obstacle à l’empathie, et ça n’est jamais aussi apparent que lorsque les gens parlent de la mort de quelqu’un—qu’elle soit déjà arrivée ou imminente.
La grossophobie est un obstacle à l’empathie, et ça n’est jamais aussi apparent que lorsque les gens parlent de la mort de quelqu’un—qu’elle soit déjà arrivée ou imminente.
En agriculture, sur les fermes familiales, les femmes ont longtemps travaillé dans l’ombre de leur mari. Mais un changement de mentalités s’opère, peu à peu, notamment grâce aux recherches de notre collègue Julie Francoeur, qui vient de publier l’essai «Sortir du rang» aux éditions du Remue-ménage.
À l’heure où les portes s’ouvrent pour les acteur·trice·s issu·e·s de la diversité, Anglesh Major se demande s’il y a un lien entre la couleur de sa peau et le succès qu’il rencontre.
Qui se préoccupe du bienêtre des femmes en périménopause? Au terme d’une épopée médicale pavée d’embuches, d’incompréhension et de doutes, l’autrice décortique son histoire pour tenter de comprendre ce qui lui est arrivé. Et depuis quelques mois, l’anxiété qui la paralysait s’est dissipée. Complètement.
Son essai sur la grossophobie internalisée lui a attiré les foudres de certaines de ses consœurs féministes. Mais même si l’autrice de «Cet exécrable corps» a le sentiment d’avoir gouté à une forme de trahison dans son milieu militant, elle refuse de s’opposer à la «cancel culture».
Les médias de masse ont dépeint Le gang des Bélanger comme une organisation criminelle qui semait la terreur à Montréal dans les années 1980. Plus de trois décennies après la dissolution du groupe, leur chef livre sa version des faits à la maison d’édition Mémoire d’encrier.
Qu’est-ce qu’il faudrait éviter de dire à une personne atteinte d’un cancer? Cet extrait du guide «Cancer: mode d’emploi» cible les phrases qui peuvent blesser ou taper sur les nerfs des gens qui doivent déjà composer avec la douleur et la peur.
Les photos rétrofuturistes d’Expo 67 émerveillent, mais tout n’était pas que fleurs et farandoles autour de ce qu’on a appelé Terre des hommes. Dans son extrait de «La société de provocation: essai sur l’obscénité des riches», l’autrice nous invite à reconsidérer notre vision idéalisée et fétiche du progrès urbain en revenant sur l’histoire enfouie de l’exposition universelle de Montréal.
Dans sa langue prise entre Shediac, Moncton et Montréal, ce·tte poète originaire du Nouveau-Brunswick revendique le droit de diverger du français des autres pour créer des œuvres qui lui ressemblent.
Selon le regretté Charles W. Mills, le suprémacisme blanc a façonné le monde moderne. Bien qu’il ait fait école, son essai «Le contrat racial» (1997) n’avait jamais, jusqu’ici, été traduit en français. C’est finalement le rappeur et historien Webster qui s’est acquitté de la tâche pour la maison d’édition Mémoire d’encrier. En voici un extrait.
Les breuvages et les aliments ont-ils un genre? Dans «Cocorico», son essai nouvellement paru aux éditions Somme toute, Mickaël Bergeron s’intéresse aux clichés perpétrés par les «vrais mâles» autoproclamés. En voici un extrait.