Ce qu’«Occupation double» dit sur notre rapport à la langue
Et si les débats sur la langue ne se jouaient pas uniquement dans les institutions, mais aussi dans les émissions de téléréalité?
Près de 17% des Québécois ont eu recours aux antidépresseurs en 2022. Avec la pénurie de psychiatres et de psychologues, tant au public qu’au privé, nul doute que la tendance n’est pas en voie de se renverser.
Chaque jour, je dois avaler 150 milligrammes d’Effexor pour être capable de sortir de chez moi, d’écrire, de participer à des réunions, de faire des emplettes, de m’occuper de ma famille comme du monde. Cent-cinquante milligrammes d’antidépresseur juste pour être capable de fitter dans la société. Sans ça, je passerais mes journées roulée en boule dans mon lit, à pleurer comme un gicleur à pelouse, en me tapant dessus, en me disant: «T’es nulle, tu sers à rien, pis même tes cheveux sont dépressifs.» Incapable de faire quoi que ce soit. Une grosse pilule rouge chaque matin, et voilà, je peux plonger dans ma journée.
Bah, c’est pas si grave, que je me dis, t’es pas seule. En effet, autour de moi, tout le monde est là-dessus ou l’a été (les seuls de mes amis qui ne le sont plus sont à la retraite, ça doit dire quelque chose).
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De part et d’autre de la crise du logement, deux classes se dessinent: celle qui exploite (les propriétaires) et celle qui est exploitée (les locataires). Telle est la prémisse de «La classe locataire», un essai qui sort ces jours-ci chez Québec Amérique. En voici un extrait.
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À l’heure où l’urgence climatique redéfinit nos habitudes de consommation, le lin s’impose comme l’un des textiles du futur. S’habiller de lin, c’est faire bien plus qu’un choix vestimentaire: c’est, selon notre collaboratrice, un acte de conscience.