Ce qu’«Occupation double» dit sur notre rapport à la langue
Et si les débats sur la langue ne se jouaient pas uniquement dans les institutions, mais aussi dans les émissions de téléréalité?
À l’heure où l’urgence climatique redéfinit nos habitudes de consommation, le lin s’impose comme l’un des textiles du futur. S’habiller de lin, c’est faire bien plus qu’un choix vestimentaire: c’est, selon notre collaboratrice, un acte de conscience.
Son empreinte écologique est exceptionnellement faible.
La culture du lin nécessite dix fois moins d’eau que celle du coton, puisqu’elle privilégie l’eau de pluie, et n’exige que peu ou pas de pesticides ni d’intrants chimiques.
Le lin est également un capteur de carbone: un hectare de lin absorbe 3,7 tonnes de CO2 par an1Catherine Chabaud, Les filières lin et chanvre au cœur des enjeux des matériaux biosourcés et émergents (Conseil économique, social et environnemental, 2015). De plus, les émissions de méthane causées par la production de lait peuvent être réduites de 10% lorsque le bétail consomme du lin. Enfin, le cycle de culture régénératif de cette plante favorise la biodiversité et enrichit les sols.
Cultivé dans des climats variés et s’adaptant aux températures froides jusqu’à -7°C en plantule, le lin québécois pourrait, selon le MAPAQ, devenir une fibre textile de premier choix2«Cultures émergentes en grandes cultures—Lin et chanvre», Ayitre Akpakouma, ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation (MAPAQ), 2017.
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