Ville fantôme
Qu’est-ce qui nous pousse à abandonner sans avertissement nos conversations virtuelles—et les êtres bien réels avec qui nous les tenions?
Qu’est-ce qui nous pousse à abandonner sans avertissement nos conversations virtuelles—et les êtres bien réels avec qui nous les tenions?
Avec la tenue des Jeux olympiques l’été prochain, Paris connaitra l’aboutissement de ses ambitions macroniennes: turbogentrification, antiécologisme et néolibéralisme à gogo.
Le Carrefour Laval célèbrera ses 50 ans en 2024. Même si la fête de la consommation s’y poursuit, il n’est pas épargné par les questionnements sur un mode de vie et de développement de plus en plus anachronique.
Alors que la droite s’autoproclame protectrice d’un prétendu «gros bon sens» dont la gauche aurait perdu toute notion, il est bon de se rappeler que ce n’est pas d’hier que les forces conservatrices ont recours à cette tactique.
Le feu nous a volé bien des forêts, cette année. Mais il y a aussi toutes celles que nous continuons de nous dérober à nous-mêmes, sous des impératifs de «développement». Comment dire ce deuil, ce gâchis immense?
Comment aspirer au bonheur si nos jours entrent en totale contradiction avec nos valeurs? À l’image de Denis de Rougemont dans «Journal d’un intellectuel en chômage» (1937), notre collaboratrice, qui a annoncé la fermeture officielle du restaurant montréalais Manitoba à l’automne 2021, relate son nouveau quotidien à la campagne, loin du stress de la ville et de la restauration.
Pour Anaïs Barbeau-Lavalette, ça ne fait aucun doute: l’expérience de la maternité dicte son engagement politique. Regard sur la puissance et la colère dont sont capables les mères, quand il s’agit de protéger leurs enfants face à la crise climatique.
Dans les équipes de basketball élite, et en milieu scolaire, des entraineurs profitent de l’ambition de leurs jeunes joueuses pour décharger leur colère à grands coups d’engueulades, ou pour assouvir leurs pulsions sexuelles.
Ils sont trois, ils s’aiment et forment un trouple. Ils tentent de vivre leur vie avec le plus d’ordinaire possible, malgré les embuches qui s’accumulent et les regards qui s’attardent.
L’Estérel a récemment fait les manchettes pour ses tirs louches et ses histoires de vendetta en robe de chambre. Mais la destruction de son dernier bâtiment art déco, en mai dernier, est malheureusement passée sous silence. C’est pourtant une grande perte pour l’architecture moderne et pour la population de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.