Pastels gras et résilience
À garder en tête en 2026: le geste créatif, disponible en chacun·e de nous, a peut-être la capacité de nous offrir cet espace de paix que nous cherchons ailleurs, et de nous aider à guérir.

Alors que s’amorce la nouvelle année, une réflexion sur nos visions du futur: et si, loin d’être neutres ou inédites, elles étaient des héritages du passé qui orientent nos choix collectifs et limitent notre capacité à imaginer d’autres possibles?
Parlez haut et fort, souvent et en détail, de l’avenir que vous souhaitez. Vous ne pouvez pas concrétiser ce que vous taisez.
Le passage d’une année à l’autre nous incite à planifier celle qui commence ou à examiner celle qui se termine. Et si l’on se donnait le droit de se projeter plus loin dans le temps, pour se mettre beaucoup plus solidement en selle?
Les espoirs de transition énergétique, les débats sur l’avenir du travail à l’ère de l’automatisation ou les visions de la «ville du quart d’heure» ne sont pas de simples descriptions de ce qui pourrait arriver. Ces grands récits collectifs structurent notre compréhension du monde et orientent nos actions. Derrière chaque trame narrative se cache un univers plus vaste, celui des imaginaires.
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À garder en tête en 2026: le geste créatif, disponible en chacun·e de nous, a peut-être la capacité de nous offrir cet espace de paix que nous cherchons ailleurs, et de nous aider à guérir.

Quand le bruit empiète sur la preuve, il devient crucial de se pencher sur les procédés qui permettent aux chiffres fabriqués, aux raisonnements bancals et aux digressions hors propos de ne plus susciter l’étonnement. Se dessine un paysage troublant: celui d’une époque où le mensonge constitue la toile de fond de nombreux débats.

Dans les années 1980, le gouvernement du Québec prenait les devants et conférait à tou·te·s le droit d’accès à l’information. En 2025, il s’est battu pour l’éroder.

L’industrie minière, celle des énergies fossiles et les mégaporcheries partagent un même rapport au monde: celui de l’extractivisme. Pour ralentir les ravages, il faudra repenser notre place dans le vivant.