Trouver les autres
Chaque époque, au bord du gouffre, a trouvé ses passeurs, ses refuges, ses ateliers de relance du sens. Quels seront les nôtres?

Chaque époque, au bord du gouffre, a trouvé ses passeurs, ses refuges, ses ateliers de relance du sens. Quels seront les nôtres?

Un monde où les certitudes s’écroulent, mais où émerge néanmoins une certaine lumière à travers la noirceur. C’est au gré du mouvement entre la géopolitique et la généalogie que s’écrivent ces 548 pages qui aboutissent, dans les meilleurs passages, à la littérature, à ce qu’elle nous fait, à ce qu’elle occulte, à ce qu’elle révèle.

Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

«Deux têtes valent mieux qu’une», dit le proverbe. Et ce n’est pas les deux nouvelles codirectrices générales du Festival du nouveau cinéma, Zoé Protat et Ariane Bélanger, qui diront le contraire. Pour elles, codiriger rime avec dialogue, décentralisation et transversalité.

Le dernier film de Paul Thomas Anderson, «One Battle After Another», est une bouffée d’air frais dans un monde qui étouffe. Un grand pied de nez au fanatisme et à l’hypocrisie de la droite mais, aussi, à l’inaptitude et à l’aveuglement de la gauche.

Avec ses compositions élégantes et sans artifice, la jeune Canadienne Noeline Hofmann insuffle au country traditionnel toute la force brute et la poésie des plaines de l’Ouest.

Entre humour, angoisse et mémoire familiale, Philippe Falardeau signe avec son adaptation de «Mille secrets mille dangers» un retour marquant au cinéma francophone.

Si vous êtes à la recherche d’un bon plan cinéma-maison, vous l’avez trouvé: «Sorry, Baby», premier long-métrage de l’audacieux·se Eva Victor, qui dresse avec délicatesse et une pointe d’humour le portrait d’une jeune femme qui tente de reprendre pied après un traumatisme.

Quelques bons plans alors que s’entame la saison de cinéma la plus intéressante de l’année.

Voici quelques idées d’activités pour découvrir le Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Notre collaboratrice, à la veille de présenter la pièce qu’elle met en scène sur les planches du Théâtre du Bic, trouve dans le décor du Bas-du-Fleuve un écho supplémentaire à cette œuvre.