Ce qu’on a vu—octobre 2025
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Si vous êtes à la recherche d’un bon plan cinéma-maison, vous l’avez trouvé: Sorry, Baby, premier long-métrage de l’audacieux·se Eva Victor, qui dresse avec délicatesse et une pointe d’humour le portrait d’une jeune femme qui tente de reprendre pied après un traumatisme.
Sorry, Baby, d’Eva Victor
En vidéo sur demande
Sorry, Baby explore avec nuance et avec un humour sobre les répercussions d’un traumatisme alors qu’Agnès, une jeune professeure, tente de reconstruire son quotidien après ce qu’elle appelle «la mauvaise chose». Au fil de cinq chapitres non linéaires qui s’étalent sur quelques années, le film met en lumière ce que signifie la survie quand le monde continue à tourner comme si rien ne s’était passé. Plusieurs scènes coupent le souffle par leur réalisme, leur douceur et leur mélancolie. C’est une œuvre forte, qui interroge la mémoire, la résilience et le poids du silence, et que je ne pourrais pas recommander plus chaudement.
— Clara Champagne, rédactrice en chef adjointe, Nouveau Projet
Ce contenu a été bloqué puisqu'il provient d'un service externe qui pourrait nécessiter des témoins qui contreviennent à vos préférences.
Modifier mes préférencesNouveau Projet, c'est du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Achetez un accès à cet article ou activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte.
Déjà membre? Ouvrir une session.
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Paru en 1985 mais revu cette année aux Éditions de Minuit à partir des tapuscrits originaux et d’un texte resté inédit, «La mémoire et les jours» de Charlotte Delbo ressurgit comme une œuvre brulante d’actualité, entre mémoire des camps et solidarité face aux violences qui se répètent aujourd’hui encore.

Avec ses compositions élégantes et sans artifice, la jeune Canadienne Noeline Hofmann insuffle au country traditionnel toute la force brute et la poésie des plaines de l’Ouest.

Ce mois-ci marque les cinq ans du décès de David Graeber, cet anthropologue anarchiste qui a rassemblé des légions de fans partout dans le monde. Ses essais critiquent vivement l’ordre établi et imaginent, avec audace et espoir, des alternatives face aux crises actuelles.