Le théâtre de nos étés: la respiration partagée de l’art vivant

Véronique Côté
Photo: Yves Couillard
Publié le :
Correspondances

Le théâtre de nos étés: la respiration partagée de l’art vivant

Notre collaboratrice, à la veille de présenter la pièce qu’elle met en scène sur les planches du Théâtre du Bic, trouve dans le décor du Bas-du-Fleuve un écho supplémentaire à cette œuvre.

«Vivre: chercher quelque chose et, dans cette quête têtue, trouver autre chose, qui mérite mieux d’être voulu–, mais on ne pouvait pas le savoir, parce que cela n’existait pas dans l’imagination du désirable, et parce que le processus de la quête a transformé sur le chemin, sans qu’il le sache, celui qui désirait.»

Baptiste Morizot

Les iles autour du Bic émergent du brouillard comme nous arrivons au bout de la pointe aux Anglais pour nous installer pour les prochaines semaines, le temps de mener le spectacle (Les enfants, de Lucy Kirkwood) à sa première. Quelle est donc l’alchimie particulière de ce paysage? Que remet-il en place pour me faire cet effet de complétude chaque fois que je m’y dépose? Je suis happée par ce mystère chaque été: le fleuve, à cette hauteur de l’estuaire, achève quelque chose en moi, comme une part manquante toujours assoiffée, qui se résout enfin, le temps qu’il m’est donné d’habiter aux côtés de cette beauté rare, et pleine.

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