Le temps long
Comment notre époque peut-elle en même temps sembler aussi spectaculairement catastrophique et profondément ennuyante, par bouts?
Comment notre époque peut-elle en même temps sembler aussi spectaculairement catastrophique et profondément ennuyante, par bouts?
Une brise de nostalgie souffle sur l’été qui approche avec une reprise musicale improbable. Elisapie revisite ses souvenirs des années 1980 en chantant «Time After Time», le classique de Cindy Lauper, en inuktitut.
En me lançant dans l’aventure Nouveau Projet, en 2011, une chose, plus que tout, était donc claire dans ma tête: les collaborateurs pigistes y recevraient des cachets parmi les plus élevés au Québec.
Où notre rédacteur en chef vous invite à profiter de notre campagne de soutien annuelle pour vous (ré)abonner ou abonner quelqu’un que vous aimez: c’est la meilleure manière de soutenir Nouveau Projet et les idées qu’il diffuse.
Les applications de rencontres comme Tinder et Bumble ont-elles tué le couple? C’est une question que soulève notre rédacteur en chef dans le Contrepoint de notre Pièce 16, «Dans le champ amoureux» de Catherine Chabot.
À propos des véritables liens dont nous aurons besoin, au cours des temps troublés qui s’annoncent.
Une taverne sportive sans prétention, un restaurant de brunch bon marché, une gâterie typiquement québécoise disponible en épicerie. Nos suggestions gourmandes du moment ne vous ruineront pas.
Qu’ont en commun Nathalie Doummar, Carolanne Foucher et Beyoncé? Pas grand-chose, sinon qu’elles ont marqué l’année chacune à leur manière, et qu’elles figurent toutes à notre palmarès culturel.
Une étoile montante de la littérature d’ici, une autrice anglophone amoureuse de Montréal, un artiste visuel qui tire à boulets rouges sur l’industrie culturelle locale. Le Québec occupe une place prépondérante dans nos suggestions de lecture ce mois-ci.
Chaque mois, notre rédacteur en chef commente certaines de ses lectures et d’autres sujets plus ou moins connexes.
Chaque mois, notre rédacteur en chef commente certaines de ses lectures et d’autres sujets plus ou moins connexes.
Cette semaine, Atelier 10 inaugure un tout nouveau projet, Le temps debout. Le directeur d’Atelier 10 nous indique ici les intentions qui ont mené à sa création, et les principes qui guideront son développement.
Considérations sur les petits magazines, les positions de sécurité et la possibilité d’une révolution mentale.
Les vacances, c’est toujours un bon prétexte pour faire un brin de rattrapage sur les nouveautés de la dernière année ou pour jeter notre dévolu sur des titres pas forcément récents, qui dorment parfois déjà dans nos bibliothèques, ou qu’on peut acheter pour trois fois rien dans les librairies de seconde main.
Le Nouveau Projet officiel, on le retrouve dans ses 21 numéros publiés jusqu’à maintenant, encre sur papier, figés à jamais. Mais pour l’histoire en coulisses, il a fallu fouiller dans les mémoires et les archives de ses artisan·e·s.
Atelier 10 et Nouveau Projet inaugurent leur deuxième décennie avec un tout nouveau site web et de grandes ambitions.
À propos de la possibilité de reprendre vie, une décision à la fois.
La vie, ses boucles. Ou comment nous pourrions mieux soutenir le monde que nous avons déjà, plutôt que d’essayer en vain d’en construire un tout neuf.
À propos de l’espoir et du courage dont nous aurons besoin, face à un monde incompréhensible.
Par leurs assauts toujours plus fréquents contre notre capacité d’attention, les forces de notre époque semblent nous condamner à la distraction et à la superficialité.
Vingt ans après la parution du récit qui a lancé sa carrière littéraire, Dave Eggers a-t-il remporté son combat contre l’ironie postmoderne?
C’est la fin d’une décennie, mais on a l’impression que, de bien des manières, c’est aussi la fin d’un monde.
Il y a quatre ans, Régine Chassagne quittait Montréal pour s’installer à La Nouvelle-Orléans, en compagnie de son mari Win Butler et de leur fils. La cofondatrice d’Arcade Fire nous donne des nouvelles d’elle et nous parle du Québec vu de la Louisiane.
Alors qu’on croyait la planète plus petite que jamais, il semble y avoir, ici comme ailleurs, un fossé grandissant entre «eux» et «nous». Où est passée notre impression d’un avenir partagé?
Notre temps est à la tempête. Au Québec comme ailleurs, la colère gronde, les insatisfactions se font entendre. Mais ce vent qui souffle est aussi porteur de promesses et d’espoirs, pour qui saura en profiter. Comment enfin cesser de gaspiller les formidables opportunités de ce pays, de cette époque?
«Les mots sont des évènements, ils font des choses, changent les choses», écrivait Ursula K. Le Guin.
Des communautés fouriéristes, anarchistes et socialistes du 19e siècle aux villes écolos-intelligentes d’aujourd’hui, survol d’une douzaine de ces endroits où l’on a osé croire à une vie meilleure.
Montréal se conjugue au passé, au présent et au futur dans ce texte de Nicolas Langelier.
Attablé dans un café du Mile End à Montréal, notre rédacteur en chef réfléchit à l’identité québécoise.
Dans cette chronique aux allures de bilan, notre rédacteur en chef s’interroge sur notre insatiable besoin de renouveau.
Il y a 20 ans avait lieu Solstice, la première rave organisée à Montréal. Pour plusieurs jeunes, ce fut le point de départ d’une étrange période de leur vie, un mélange d’hédonisme et d’idéalisme, de hauts et de bas. Vingt ans plus tard, nous avons voulu en faire le récit, et voir ce qu’il en restait.