Sur le fait de donner ce qu’on ne peut garder
Réflexions sur le passage de témoin et la survie de «Nouveau Projet» dans un monde en bouleversement. À travers la fumée des incendies, un quitte ou double sur notre avenir collectif.
Devenir liquide
Au départ il y avait eu cette promesse magnifique: tout serait transformé, pour le mieux.
Les vieilles structures qui nous pesaient—les classes sociales, les obligations héréditaires, les mœurs de la tribu et de la nation, les habitudes et les loyautés contraignantes—tout ça serait jeté dans le grand fourneau de la modernité, fondu, puis versé dans un nouveau moule à la hauteur de notre potentiel.
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Depuis les années 1960, le Québec a vu des progrès spectaculaires se réaliser. Mais cette période majeure de notre histoire est bel et bien terminée. Une nouvelle ère s’ouvre devant nous, plus trouble et difficile, au cours de laquelle, plus que jamais, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes.
Pour boucler l’année, une sorte de compilation autour de la valeur que nous accordons aux choses, aux idées et aux êtres.
L’effondrement arrive, a même possiblement déjà commencé. Plutôt que de nier le désastre, il est temps de préparer la suite en y consacrant tout ce qui nous reste de capacité à rêver.