Le temps debout: un nouvel espace de réflexion pour une vie plus consciente et satisfaisante

Nicolas Langelier
Publié le :
Ailleurs à Atelier 10

Le temps debout: un nouvel espace de réflexion pour une vie plus consciente et satisfaisante

Cette semaine, Atelier 10 inaugure un tout nouveau projet, Le temps debout. Le directeur d’Atelier 10 nous indique ici les intentions qui ont mené à sa création, et les principes qui guideront son développement.

Comment trouver, dans le monde actuel, ce sens sans lequel notre existence menace de se résumer à la recherche de plaisirs fugaces et, au final, insatisfaisants? Comment élever la discussion et la réflexion, alors que l’humanité fait face à des défis d’une ampleur encore jamais vue? Comment devenir des individus juste un peu meilleurs, juste un peu plus conscients, malgré nos imperfections et nos vulnérabilités, dans le tourbillon du quotidien et la cacophonie ambiante?

Ces questions ont été au cœur de tout ce que nous faisons, à Atelier 10, depuis 10 ans. Dans Nouveau Projet, nos différentes collections de livres et les nombreux autres projets dans lesquels nous nous sommes impliqué·e·s au cours de cette décennie, nous avons constamment cherché à combiner action et contemplation. 

Mais depuis un bon moment, déjà, nous avions envie de mettre en place un espace où ces questions pourraient être abordées sous un angle plus personnel, et qui arriverait à trouver un point d’équilibre entre le praticopratique et le spirituel.

Spirituel: le mot est lancé. Du bout des lèvres, il faut bien l’admettre. Pour toutes sortes de raisons, la plupart mauvaises, une connotation péjorative s’est accolée à ce mot. On l’associe vaguement aux dérives nouvel-âgeuses, ou alors à celles des religions organisées.

Mais nous en avons besoin, de ce mot, parce que nous avons besoin de ce qu’il désigne: les questions relatives à l’esprit, à l’âme. Ce qui transcende le quotidien, les choses matérielles. Ce qui transcende, point.


De meilleures questions

Peut-être que pour nous réapproprier le spirituel, nous avons besoin de l’aborder autrement, d’une manière qui serait propre à notre époque, adaptée à notre évolution collective, à là où nous sommes rendu·e·s, en tant que société et en tant qu’individus. C’est ce à quoi nous allons travailler, avec Le temps debout.

Mais nous ne pourrons le faire seul·e·s, bien sûr. Ce que j'aimerais, c’est que ce projet soit rassembleur: auteurs et autrices, philosophes, artistes, «simples» citoyens et citoyennes qui, tous et toutes, cherchent à élaborer une version améliorée de la vie moderne. Le temps debout, à mes yeux, c’est d'abord une communauté d'hommes et de femmes convaincu·e·s que nous pouvons—devons—tenter d'accéder à une certaine forme de transcendance.

Le premier titre publié sous cette enseigne, notre Guide à l’usage des parents inquiets du monde de demain, parait cette semaine. Mais ce n’est qu’un avant-gout de ce que nous avons envie de vous proposer, au cours des années à venir: des publications de toutes sortes, oui, mais aussi des outils variés, des évènements, des formations, des rencontres.

Ce n’est qu’un début, donc. Mais tout ce que nous ferons par la suite s’articulera autour d’un principe fondamental: Le temps debout ne proposera pas de réponses toutes faites, de recettes à appliquer. Ce sera surtout un espace pour réfléchir—individuellement, collectivement—à de meilleures questions.

Bien hâte de développer la suite avec vous.


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