À vos impôts, citoyens!
Nous sommes-nous trop déresponsabilisés de la production de nos déclarations de revenus?
Notre temps est à la tempête. Au Québec comme ailleurs, la colère gronde, les insatisfactions se font entendre. Mais ce vent qui souffle est aussi porteur de promesses et d’espoirs, pour qui saura en profiter. Comment enfin cesser de gaspiller les formidables opportunités de ce pays, de cette époque?
Le Québec à l’aube des années 2020. La nécessité d’allumer enfin. Le nationalisme. La question de l’identité québécoise. Les «importés». Le chemin du Roy. Fernand Dumont et José Gaudet. Félix Leclerc et l’ile d’Orléans. Ceux et celles qui ont compris certaines affaires.
Pour ceux qui sont éveillés, il n’y a qu’un seul monde commun; pendant le sommeil, chacun s’en détourne vers son propre monde.
À la criée du salut, nous voici armés de désespoir.
Le premier train de banlieue au retour de Montréal entre en gare de Terrebonne à 16h54, alors que le thermomètre indique encore 31°C et que le ciel est du même bleu que le fleurdelysé. L’été 2018 est à son apogée, ici comme sur les sommets dégarnis des Chic-Chocs, dans les parcs des villes comme dans la pénombre des érablières. L’économie tourne à plein régime, le PIB vient de croitre pour un neuvième trimestre consécutif, le plein emploi est atteint. Pourtant il y a quelque chose qui ne va pas, au pays du Québec.
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