Ce qu’on a vu—mars 2025
Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Une brise de nostalgie souffle sur l’été qui approche avec une reprise musicale improbable. Elisapie revisite ses souvenirs des années 1980 en chantant «Time After Time», le classique de Cindy Lauper, en inuktitut.
«Taimangalimaaq (Time After Time)»
Elisapie
Après avoir été reprise tour à tour par Miles Davis, Eva Cassidy et P!nk, c’est au tour d’Elisapie de nous proposer une interprétation de «Time After Time», ce classique bienaimé de Cyndi Lauper. Le titre, emprunté par Lauper elle-même à un film de science-fiction sorti en 1979, évoque le rapprochement que la chanteuse a voulu faire entre le sentiment amoureux et l’univers science-fictionnel des machines à voyager dans le temps. Cette fois, la magie opère—à notre plus grand bonheur—en inuktitut.
— Julie Francoeur, rédactrice en chef adjointe
That! Feels Good!
Jessie Ware
Elle ne réinvente pas la roue, Jessie Ware, mais elle crée possiblement l’un des meilleurs pastiches de chansons pop des années 1970. S’inscrivant dans la même veine que son opus précédent (What’s Your Pleasure?), les chansons de That! Feels Good! poussent l’exercice de style disco encore plus loin. Et c’est un style musical qui sied bien à la voix puissante de la Britannique, de même qu’à son propos sex positive ancré dans le féminisme de troisième vague. Un album qui appelle à la danse, à la fête, et aux ébats amoureux égalitaires.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique
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Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.