Ce qu’on a lu—mai 2025

Photo: Katya Konioukhova
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Ce qu’on a lu—mai 2025

La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec L’embouchure, un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges. 

L’embouchure 

Myriam de Gaspé

(Les Herbes rouges)

Un désir qui s’accompagne de résistances compliquées; des rêves où le fleuve, indompté, menace de tout engloutir; une communauté queer traversée d’amitiés fortes et d’envies de mieux: le premier roman de Myriam de Gaspé est un beau tourbillon. L’écriture fine et riche, agitée, rend avec acuité le trouble de ne pas savoir être soi, d’apprendre à négocier ses contours. Ici, la psychanalyse ouvre les rêves et débroussaille les souvenirs; la narratrice s’en sert pour déblayer de nouvelles perspectives. On la suit, fasciné·e, dans les chemins qu’elle finira par coucher sur papier, réfugié·e dans un chalet où les eaux s’apaisent enfin.

Amélie Panneton, critique littéraire, Nouveau Projet

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