«Le bonheur» de Paul Kawczak: comme un tour du chapeau

Amélie Panneton
Photo: Patrick Simard
Publié le :
Critique

«Le bonheur» de Paul Kawczak: comme un tour du chapeau

Très attendu, le troisième ouvrage de Paul Kawczak confirme l’ambition de l’écrivain franco-québécois. Entre fable et mémoire, Le bonheur est un roman troublant, déroutant et profondément habité. 

Les livres de Paul Kawczak exigent de leurs lecteur·trice·s un appétit pour les récits en volutes de fumée: troubles, enveloppants, pleins de méandres. Paru en 2020 et vite bardé de prix, Ténèbre racontait la colonisation du Congo belge dans une langue d’horreurs touffues et étouffantes, de violences suaves. Un long soir, en 2017, proposait une poésie en prose mouvante, riche, faite de dépaysements et de nostalgie. Le bonheur s’engage dans des voies tout aussi sinueuses. Ancré dans la période de l’Occupation, le roman se déroule surtout dans les environs de Besançon, ville natale de l’auteur. Et son titre résonne comme un défi, puisque bonheur semble un mot trop lisse pour une histoire qui explore les espaces où la mémoire et l’atrocité se rencontrent.

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