«Deux femmes en or»: de la débauche à la déprime
Les trentenaires et quarantenaires de 2025 en arrachent-elles plus que leurs grands-mères?
Très attendu, le troisième ouvrage de Paul Kawczak confirme l’ambition de l’écrivain franco-québécois. Entre fable et mémoire, Le bonheur est un roman troublant, déroutant et profondément habité.
Les livres de Paul Kawczak exigent de leurs lecteur·trice·s un appétit pour les récits en volutes de fumée: troubles, enveloppants, pleins de méandres. Paru en 2020 et vite bardé de prix, Ténèbre racontait la colonisation du Congo belge dans une langue d’horreurs touffues et étouffantes, de violences suaves. Un long soir, en 2017, proposait une poésie en prose mouvante, riche, faite de dépaysements et de nostalgie. Le bonheur s’engage dans des voies tout aussi sinueuses. Ancré dans la période de l’Occupation, le roman se déroule surtout dans les environs de Besançon, ville natale de l’auteur. Et son titre résonne comme un défi, puisque bonheur semble un mot trop lisse pour une histoire qui explore les espaces où la mémoire et l’atrocité se rencontrent.
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Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.