«Ấm»: une romancière à l’épreuve de la scène

Philippe Mangerel
Photo: Yves Renaud
Publié le :
Critique

«Ấm»: une romancière à l’épreuve de la scène

Il ne suffit pas toujours de surfer sur l’œuvre d’une romancière à succès pour faire du bon théâtre. C’est peut-être même parfois plus délicat.

Lorraine Pintal croyait sans doute faire un bon coup en mettant en scène, pour sa dernière saison à la barre du Théâtre du Nouveau Monde, Ấm, de Kim Thúy, romancière chouchoute du public depuis de nombreuses années. Rien ne saurait toutefois mieux exprimer le besoin de renouvèlement créatif du TNM que ce spectacle où fable, jeu et mise en scène ne parviennent pas à développer une relation homogène.

Comme c’est souvent le cas dans les romans de Thúy, Ấm est une réflexion sur la manière dont la mémoire et les origines structurent, voire déterminent, l’être. Mais c’est aussi une histoire d’amours, poétique, quasi impressionniste: entre un homme et une femme, entre une femme et sa langue et culture d’adoption, entre une mère et son enfant.

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