Ce qu’on a lu—mai 2025
La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec «L’embouchure», un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges.
La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec «L’embouchure», un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges.
Dystopie et reconquête de la nature se conjuguent sous la plume de Gabrielle Filteau-Chiba, une autrice écoféministe qui publie aux éditions XYZ. On a lu son plus récent titre, «Hexa», qui est actuellement en lice pour le Prix des libraires.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Evelyne de la Chenelière, figure incontournable de notre dramaturgie, mais aussi des lettres québécoises au sens large, livre ses «fables amorales» aux éditions Les Herbes rouges. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains.
Si la pratique du tatouage existe depuis des millénaires, elle a connu une expansion fulgurante au Canada depuis quelques années; aujourd’hui, plus d’un tiers des Canadien·ne·s en auraient au moins un. Le livre «Needle Work» propose une histoire érudite, rocambolesque et imagée de ce monde en ébullition.
Pragoise de naissance, Montréalaise depuis l’essentiel de sa vie, Martina Chumova a gardé de la Tchéquie une myriade de souvenirs partagés dans son premier livre, «Boîte d’allumettes». Quatre ans plus tard, elle nous fait le cadeau d’un deuxième ouvrage, toujours aux éditions du Cheval d’août.
La violence conjugale est aussi l'apanage des filles à peine sorties de l’adolescence, comme en fait foi ce brulot de l’autrice Angelina Guo, la nouvelle recrue du Quartanier, une écrivaine montréalaise qui étudie actuellement à la Sorbonne.
Qui a dit que les bons romans devaient nécessairement être tristes? Dans «Tout me revient maintenant», récit initiatique queer, Jean-Michel Fortier se reconnecte à la naïveté et la lumière des élèves du secondaire.
De Heather O’Neill à Hubert Aquin en passant par Leonard Cohen, la métropole a été immortalisée par quelques-unes de nos plus grandes plumes.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision «feel-good» des trois précédents titres de la série.
L’homme de radio et sociologue Jean-Philippe Pleau se dévoile intimement dans «Rue Duplessis», un livre courageux et d’une honnêteté rare qui risque fort d’être mal accueilli par sa famille élargie.
Littérature et musculation font bon ménage sous la plume d’Anthony Lacroix qui vient de faire paraitre cette plaquette inclassable, «Proust au gym» de son titre, aux Éditions de Ta Mère. On n’est jamais qu’une seule chose, et ce livre le prouve d’habile manière.
Ralph Elawani goute au multiculturalisme canadien en fêtant le 1er juillet dans un petit hameau des Prairies.
Six ans après la publication de son premier livre («Créatures du hasard») au Cheval d’août, l’autrice québéco-uruguayenne Lula Carballo replonge dans les limbes de la ludopathie, du jeu compulsif. Elle signe le roman «Maquina», qui sort ces jours-ci chez Leméac.
Nul doute que le nombre d’abonnements à ICI TOU.TV connait un pic ces jours-ci, depuis qu’a été téléversé le dernier chapitre de la série de François Létourneau. Mais la flute en vaut-elle la chandelle?
Les hommes, antiféministes de surcroit, n’ont pas le monopole du célibat involontaire. À preuve: Claire Legendre, autrice virtuose, en a fait l’expérience et le sujet de son plus récent ouvrage. Un livre à mettre entre les mains de celles qui «swippent» sur Bumble en quête d’absolu.
D’Abla Farhoud à Zadie Smith: voici ce que la grande famille de «Nouveau Projet» a lu cette année.
De Dominik Moll à Sara Montpetit: voici les films et les séries que la grande famille de «Nouveau Projet» a vus cette année.
Les vacances, c’est toujours un bon prétexte pour faire un brin de rattrapage sur les nouveautés de la dernière année ou pour jeter notre dévolu sur des titres pas forcément récents, qui dorment parfois déjà dans nos bibliothèques, ou qu’on peut acheter pour trois fois rien dans les librairies de seconde main.
Au début des années 2000, trois grands médias américains coiffaient Montréal du titre de capitale du rock indépendant. Était-ce là une invention de la presse ou une réalité mesurée à partir de critères objectifs?
Né sur les campus américains, un certain discours identitaire se fait de plus en plus présent dans la sphère publique. Mais ce désir sincère de protéger les minorités et les exclus n’est-il pas en train de se transformer en mouvement de censure et d’anti-intellectualisme?