Ricardo Trogi, «1995»: carte postale du premier monde

Ralph Elawani
Photo: Immina Films / B. Calmeau
Publié le :
Critique

Ricardo Trogi, «1995»: carte postale du premier monde

La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision feel-good des trois précédents titres de la série.

En 2009, on m’a invité à la première d’un film, à l’occasion du Festival des films du monde, si ma mémoire est bonne. Tandis que la salle se remplissait, un adolescent assis devant moi se retournait aux quinze secondes, comme si l’essentiel du spectacle se déroulait derrière nous. Par la force des choses, nos regards se sont croisés. Je ne pense pas avoir dit «scram» assez fort pour qu’il comprenne, mais quand il s’est retourné, j’ai eu un doute. Puis le film a débuté et le kid à l’écran avait la même bouille que l’ado assis devant moi. 

Comme pour la plupart des gens, 1981 fut ma première rencontre avec l’acteur Jean-Carl Boucher et avec un aspect de l’imaginaire de Ricardo Trogi qui prenait le contrepied de la patricerobitaillisation (je le dis avec tendresse) de sa carrière de cinéaste, «officiellement» amorcée avec Québec-Montréal (2002) et Horloge biologique (2005).

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