«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
La Terre tourne autour de Ricardo, même lorsque Ricardo fait le tour du monde, dans ce nouveau film empreint de l’autodérision feel-good des trois précédents titres de la série.
En 2009, on m’a invité à la première d’un film, à l’occasion du Festival des films du monde, si ma mémoire est bonne. Tandis que la salle se remplissait, un adolescent assis devant moi se retournait aux quinze secondes, comme si l’essentiel du spectacle se déroulait derrière nous. Par la force des choses, nos regards se sont croisés. Je ne pense pas avoir dit «scram» assez fort pour qu’il comprenne, mais quand il s’est retourné, j’ai eu un doute. Puis le film a débuté et le kid à l’écran avait la même bouille que l’ado assis devant moi.
Comme pour la plupart des gens, 1981 fut ma première rencontre avec l’acteur Jean-Carl Boucher et avec un aspect de l’imaginaire de Ricardo Trogi qui prenait le contrepied de la patricerobitaillisation (je le dis avec tendresse) de sa carrière de cinéaste, «officiellement» amorcée avec Québec-Montréal (2002) et Horloge biologique (2005).
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L’écrivain a enlevé le «in» de son prénom, bien qu’il ne l’ait jamais autant été. Populaire au possible, le lauréat du plus récent prix Médicis livre ici sa quatrième œuvre en carrière.
Le Néoécossais se risque à une large palette de styles musicaux sur cet album homonyme audacieux, certes, mais qui manque grandement de cohésion.
Siestes, mangues et odeur de café rythment le nouvel ouvrage de Dany Laferrière comme autant de motifs récurrents dans l’œuvre d’un peintre. Mais l’académicien a-t-il seulement de nouvelles choses à dire?