Pays d’un reflet

Ralph Elawani
Photo: Ralph Elawani
Publié le :
Correspondances

Pays d’un reflet

Lac La Biche, Alberta

Ralph Elawani goute au multiculturalisme canadien en fêtant le 1er juillet dans un petit hameau des Prairies.

Mordecai Richler disait qu’Edmonton n’est pas la fin du monde, mais qu’on y est aux premières loges pour l’admirer. La population fracassée et les parcs industriels d’«Oil City» lui donnent raison. Au cœur de l’un d’eux, justement, un commis de Hertz m’a expliqué qu’on n’a qu’une vie à vivre et que comme lui—originaire de l’Inde—, il faut aller partout: le Montana, le Wyoming, les chutes du Niagara…

– Et Lac La Biche?

Be my guest…

Sa phrase suivante était ponctuée de «supplément de 250 dollars» et «avez-vous déjà conduit une Tesla?». Ce à quoi la réponse la plus raisonnable m’apparaissait être: «Are you out of your fucking mind?» Deux-cents kilomètres plus tard, en passant devant le club de golf de Lac La Biche au volant d’une Nissan, j’ai perdu le compte des F-150.

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