Ce qu’on a lu—février 2024

Photo: Lou Scamble
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Ce qu’on a lu—février 2024

Les hommes, antiféministes de surcroit, n’ont pas le monopole du célibat involontaire. À preuve: Claire Legendre, autrice virtuose, en a fait l’expérience et le sujet de son plus récent ouvrage. Un livre à mettre entre les mains de celles qui swippent sur Bumble en quête d’absolu.

Ce désir me point

Claire Legendre

Dans son dernier livre, Claire Legendre tente de faire sens d’une société où les rencontres (à défaut d’être des histoires) prédominent dans les champs du désir, du sexe, de l’amour et des relations. En analysant avec finesse les dix dernières années de sa vie de «célibataire involontaire» (dit femcell), l’écrivaine passe l’époque au peigne fin en y dévoilant crument les manières d’être et de paraitre à l’ère numérique. Elle expose en même temps, au travers d’un dénuement quasi total, les névroses qui traversent le corps et l’esprit d’une femme célibataire, névroses empirées par une société atomisée à l’extrême. À lire, entre autres, pour la qualité exceptionnelle de l’écriture, qui confirme la place unique qu’occupe Legendre au sein de la scène littéraire québécoise. 

Héloïse Henri, collaboratrice 

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