Ce qu’on écoute—mars 2025
Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Six ans après la publication de son premier livre (Créatures du hasard) au Cheval d’août, l’autrice québéco-uruguayenne Lula Carballo replonge dans les limbes de la ludopathie, du jeu compulsif. Elle signe le roman Maquina, qui sort ces jours-ci chez Leméac.
Maquina
Lula Carballo
Le jeu et le hasard, Leonard Cohen, les troubles alimentaires, les personnes dont on fait des fictions: le deuxième roman de Lula Carballo en est un d’obsessions montées en engrenages. Luz, étudiante de littérature devenue préposée aux machines à sous dans un casino, développe une fascination dévorante pour Madame B., joueuse compulsive qui habite ses quarts de nuit. Grande bourgeoise aux manières capricieuses, celle-ci devient le véhicule par lequel Luz examine les dépendances qui ont traversé sa famille. La langue de l’autrice est claire et périlleuse; elle nous aspire et nous laisse croire, irrésistible, que le hasard saura nous prendre en amitié.
— Amélie Panneton, critique littérature, Nouveau Projet
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.
La scène jazz du Québec nouveau se porte à merveille, et la nouvelle offrande du montréalais Julien Fillion en fait foi.