Ce qu’on a vu—octobre 2025
Théâtre, danse, cinéma... Voici les recommandations de l'équipe de «Nouveau Projet» ce mois-ci.

Six ans après la publication de son premier livre (Créatures du hasard) au Cheval d’août, l’autrice québéco-uruguayenne Lula Carballo replonge dans les limbes de la ludopathie, du jeu compulsif. Elle signe le roman Maquina, qui sort ces jours-ci chez Leméac.

Maquina
Lula Carballo
Le jeu et le hasard, Leonard Cohen, les troubles alimentaires, les personnes dont on fait des fictions: le deuxième roman de Lula Carballo en est un d’obsessions montées en engrenages. Luz, étudiante de littérature devenue préposée aux machines à sous dans un casino, développe une fascination dévorante pour Madame B., joueuse compulsive qui habite ses quarts de nuit. Grande bourgeoise aux manières capricieuses, celle-ci devient le véhicule par lequel Luz examine les dépendances qui ont traversé sa famille. La langue de l’autrice est claire et périlleuse; elle nous aspire et nous laisse croire, irrésistible, que le hasard saura nous prendre en amitié.
— Amélie Panneton, critique littérature, Nouveau Projet
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Paru en 1985 mais revu cette année aux Éditions de Minuit à partir des tapuscrits originaux et d’un texte resté inédit, «La mémoire et les jours» de Charlotte Delbo ressurgit comme une œuvre brulante d’actualité, entre mémoire des camps et solidarité face aux violences qui se répètent aujourd’hui encore.

Avec ses compositions élégantes et sans artifice, la jeune Canadienne Noeline Hofmann insuffle au country traditionnel toute la force brute et la poésie des plaines de l’Ouest.

Si vous êtes à la recherche d’un bon plan cinéma-maison, vous l’avez trouvé: «Sorry, Baby», premier long-métrage de l’audacieux·se Eva Victor, qui dresse avec délicatesse et une pointe d’humour le portrait d’une jeune femme qui tente de reprendre pied après un traumatisme.