Ce qu’on a vu—mars 2025
Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
La violence conjugale est aussi l'apanage des filles à peine sorties de l’adolescence, comme en fait foi ce brulot de l’autrice Angelina Guo, la nouvelle recrue du Quartanier, une écrivaine montréalaise qui étudie actuellement à la Sorbonne.
Comparution
Angelina Guo (Le Quartanier)
Le premier livre d’Angelina Guo (née en 2001, ce qui ne rajeunit personne) a le potentiel de secouer les colonnes du temple, de froisser des gens qui travaillent dans nos palais de justice. Si on se réjouit de voir cette autrice talentueuse se mettre au monde d’aussi bon matin, il faut bien admettre que cet ouvrage est aussi terriblement déprimant. On y découvre toute l’ampleur du travail qu’il reste à faire pour que cessent les violences faites aux jeunes femmes, celles que la révolution #MoiAussi n’a pas su protéger. Ça fend le cœur.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique, Nouveau Projet
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Basia Bulat crée une musique à son image: tendre, mais jamais plate. L’autrice-compositrice-interprète francophile, et Montréalaise d’adoption, est toujours aussi inspirée qu’à ses débuts au tournant du millénaire.
Né à Vancouver d’un père québécois et d’une mère américaine, avant de déménager en Virginie, puis de faire ses études au Vermont, Deni Ellis Béchard est de ces Nord-Américains bilingues qui enrichissent la scène littéraire anglophone. Son plus récent ouvrage vient d’être traduit aux éditions Écosociété.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.