Ce qu’on a vu—janvier 2025
Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.
L’homme de radio et sociologue Jean-Philippe Pleau se dévoile intimement dans Rue Duplessis, un livre courageux et d’une honnêteté rare qui risque fort d’être mal accueilli par sa famille élargie.
Tendre et lucide tout à la fois, ce roman (genre) de l’animateur radiocanadien est aussi agréable à lire qu’on le dit. Avec témérité, parce qu’il ne change les prénoms de personne ou presque, Pleau raconte son récit d’immigré de l’intérieur, son parcours de transfuge de classe qui l’a mené de la rue Duplessis à Drummondville aux abords de la Promenade Masson, à Montréal. J’y ai reconnu la parlure colorée de ma grand-mère maternelle, mon passage de l’école publique à privée au secondaire et, surtout, mes privilèges. C’est un ouvrage qui nous apprend, par la bande, à vivre ensemble, à être plus attentif·ve·s aux autres.
— Catherine Genest, cheffe de pupitre numérique, Nouveau Projet
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Lou-Adriane Cassidy rompt avec la banalité et consolide sa place au prochain gala d’ADISQ avec une chanson forte, «Dis-moi dis-moi dis-moi», qui laisse présager le meilleur en vue de la sortie de son troisième album studio.
Si la pratique du tatouage existe depuis des millénaires, elle a connu une expansion fulgurante au Canada depuis quelques années; aujourd’hui, plus d’un tiers des Canadien·ne·s en auraient au moins un. Le livre «Needle Work» propose une histoire érudite, rocambolesque et imagée de ce monde en ébullition.
Résolution pour la nouvelle année: sortir des sentiers battus, découvrir des auteur·trice·s qu’on ne voit pas dans les palmarès des meilleures ventes ou à «Tout le monde en parle». Parce que la littérature fleurit au-delà des vedettes.