Ce qu’on a lu—novembre 2024

Photo: Justine Latour / Le Cheval d’août
Publié le :
Les choix de la rédaction

Ce qu’on a lu—novembre 2024

Pragoise de naissance, Montréalaise depuis l’essentiel de sa vie, Martina Chumova a gardé de la Tchéquie une myriade de souvenirs partagés dans son premier livre, Boîte d’allumettes. Quatre ans plus tard, elle nous fait le cadeau d’un deuxième ouvrage, toujours aux éditions du Cheval d’août. 

Je mets mes rêves sur la table

Martina Chumova (Le Cheval d’août)

J’aurais pu corner toutes les pages de ce livre sensible, habité de doutes. Martina Chumova construit un récit autofictif fait de mouvements de fonds et de fragments; ses phrases avancent en donnant l’impression de résister à l’envie de s’effacer elles-mêmes. Qu’elle parle de précarité, de dépression ou de maternité, l’autrice le fait avec la même langue vivante, posée, mais pas précautionneuse. Elle raconte un paysage intérieur où l’écriture, la sienne et celle d’autres femmes, travaille les retailles et les questions pour en faire des possibles. Ce n’est pas parce que nos hésitations ne se fatiguent jamais, nous dit-elle, qu’il faudrait se mettre à croire que nos trajectoires sont immuables.

Amélie Panneton, critique littéraire, Nouveau Projet

Abonnez-vous!

Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.

Voir les forfaits

Continuez sur ce sujet

  • Culture

    Ce qu’on a vu—février 2025

    Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.

    • 4 auteur·trice·s
  • Culture

    Ce qu’on écoute—février 2025

    La scène jazz du Québec nouveau se porte à merveille, et la nouvelle offrande du montréalais Julien Fillion en fait foi.

    • 4 auteur·trice·s
  • Culture

    Ce qu’on a lu—février 2025

    Evelyne de la Chenelière, figure incontournable de notre dramaturgie, mais aussi des lettres québécoises au sens large, livre ses «fables amorales» aux éditions Les Herbes rouges. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains.

    • 6 auteur·trice·s
  • Culture

    Ce qu’on a vu—janvier 2025

    Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.

    • 4 auteur·trice·s
Atelier 10 dans votre boite courriel
S'abonner à nos infolettres