Se présenter aux élections est un luxe
Qui peut vraiment mettre sa face sur un poteau en 2025?
Au Québec, la critique musicale est en voie d’extinction. À l’heure où l’avenir semble incertain pour Le Canal Auditif, son rédacteur en chef fait valoir l’importance de son travail, son rôle d’agent de découvrabilité mis au service du public et de l’écosystème artistique d’ici.
Il y a 13 ans, je commençais à écrire pour Le Canal Auditif. Le site n’avait qu’un mois à l’époque et Stéphane Deslauriers, son fondateur, m’a fait une place importante en embarquant dans mes idées de jeune fou. Pendant les cinq premières années, nous avons travaillé tous les deux une vingtaine d’heures chacun par semaine, et bénévolement, pour nous tailler une place dans le web québécois. En 2016, au moment où Le Canal Auditif s’est allié à la coopérative de médias culturels numériques indépendants Culture Cible, Stéphane m’a confié les rênes—sachant que les revenus ne seraient pas suffisants pour nous soutenir tous les deux.
Des textes qui mettent la musique du Québec sur le même pied que celle des États-Unis
L’absence, au Québec, de critiques musicales de forme longue a été, dès le départ, ma motivation principale. Il faut se ramener à l’époque: les autres médias ne faisaient que des textes de 100 mots à l’exception d’Alain Brunet qui, sur son blogue de La Presse, s’attaquait de manière plus détaillée à des sorties.
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