Brian Wilson: le spleen en plein soleil

Philippe B.
Brian Wilson dans l’ouest de Los Angeles en 1990, photographié par Ithaka Darin Pappas
Publié le :
Portraits de disparu·e·s

Brian Wilson: le spleen en plein soleil

Le leader des Beach Boys était un génie musical avec une vision et une passion singulières. Réflexions sur la vie qu’il a eue et celle qu’il aurait pu avoir, si son chemin n’avait pas pris des détours aussi cahoteux.

En 1970, Dylan veut qu’on lui foute la paix, Lennon déclare que «the dream is over» et Brian Wilson ne sort plus de sa chambre à coucher. Une vague mortelle s’apprête à emporter Hendrix, Joplin et Morrison après avoir déjà pris Brian Jones quelques années auparavant. Tous vont partir à 27 ans. Âgé lui aussi de 27 ans, happé par cette même vague d’excès, Brian Wilson ira s’échouer dans son lit. À la même époque, de Laurel Canyon jusqu’à Londres en passant par Montréal et Paris, tout le monde chante la Californie. Joni Mitchell, Led Zeppelin, Charlebois et Julien Clerc la mettent en chanson et en inventent leur version. Mais aucun artiste n’aura su incarner et magnifier le «Golden State» aussi bien que Brian Wilson et ses Beach Boys.

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