Le Québec en rouge et en vert
À quoi pourrait ressembler, en 2050, un Québec carboneutre qui aurait réussi à s’adapter aux changements climatiques?
Le Canada souhaite subventionner le captage et le stockage du CO2 à coups de crédits d’impôt de plusieurs milliards de dollars. Ces technologies polarisent, tantôt considérées comme des outils essentiels à l’atteinte de la carboneutralité, tantôt comme une distraction permettant aux industries les plus polluantes de maintenir leurs activités. Nos fonds publics sont-ils ici bien investis?
La taxe carbone, la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, Elon Musk, le mythe du pétrole propre, le poids politique de l’Alberta, la carboneutralité.
Réduit à son explication la plus simple, le réchauffement du climat découle d’une concentration croissante de CO2 dans l’atmosphère. Avant de nous engager dans des plans verts ambitieux, qui rivalisent parfois de complexité pour tenter de prévenir ses conséquences les plus dramatiques, une question mérite d’abord d’être posée: pourrions-nous simplement retirer le CO2 de là, et ainsi réduire l’effet de serre qu’il cause?
Chose certaine, le gouvernement fédéral y croit. La ministre des Finances Chrystia Freeland avait annoncé, dans son budget de 2021, vouloir mettre en place un crédit d’impôt à l’investissement dans le captage, l’utilisation et le stockage du carbone, une aide financière qui totaliserait près de 12,5 milliards de dollars d’ici 2035.
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