Tant que l’eau nous submergera
Près de sept décennies après l’inauguration des centrales Bersimis-1 et Bersimis-2, Hydro-Québec a signé une «entente historique» avec la cheffe de Pessamit, Marielle Vachon. Un exemple concret de réconciliation?
Nommez un pays ou une province, accolez-y la formulation «plus divisé que jamais» et vous obtiendrez l’un des titres en vogue dans les grands quotidiens québécois. À l’heure où la polarisation inquiète, la classe médiatique attaque-t-elle la mauvaise cible en parlant de clivage gauche-droite?
C’est devenu un cliché des articles politiques, on peut presque réciter les points par cœur: la droite se referme aux faits, la gauche nous regarde de haut. Ce genre de chronique se termine généralement en revendiquant un centrisme flou, et ses auteurs jouent aux arbitres illuminés de la raison qui prévaut «des deux bords». Ça les place dans la position du garant du gros bon sens, du commentateur au-dessus de la mêlée qui s’assure de l’accord d’un public blasé en ne proposant, finalement, rien du tout.
Autant le préciser d’emblée: ceci n’est pas un article du genre.
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Près de sept décennies après l’inauguration des centrales Bersimis-1 et Bersimis-2, Hydro-Québec a signé une «entente historique» avec la cheffe de Pessamit, Marielle Vachon. Un exemple concret de réconciliation?
Dans «Ports d’attache», essai paru chez Québec Amérique, Karine Côté-Andreetti s’intéresse (notamment) à ces célibataires qui décident de fonder une famille d’un genre nouveau. À en croire ces adelphes de cœur, l’amour et la tendresse platonique sont un terreau fertile pour élever un enfant.
Immigrer au Québec vient avec un jargon, sorte de langage secret, que les gens nés en France sont souvent les seuls à comprendre, à maitriser. Notre collègue en résume les grandes lignes.
Parachutée au Missouri à cause du travail de son conjoint, le joueur de football Laurent Duvernay-Tardif, l’historienne de l’art Florence-Agathe Dubé-Moreau raconte le choc culturel qu’elle a vécu dans le Midwest. Un extrait de son essai «Hors jeu», livre qui examine la place des femmes dans le sport et qui parait ces jours-ci aux Éditions du remue-ménage.