Cinq lois pour une panique salutaire

Marie-Sophie Banville
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Publié le :
Urbanisme nouveau

Cinq lois pour une panique salutaire

En plus d’être d’un ennui mortel, l’attirail juridique qui encadre le développement des villes invite rarement à innover. Qu’arriverait-il si nous adoptions des lois pour nous mettre collectivement au défi d’être inventifs? Objectif: faire souffler un petit vent de panique, nous tirer de la torpeur et nous projeter vers un avenir urbain plus viable.


Encourager l’autopromotion

Dans la capitale nationale, la coopérative Cohabitat Québec est constituée de propriétaires qui ont conçu et réalisé leur propre habitation collective. Ayant omis d’obtenir les couteuses licences imposées aux promoteurs immobiliers, ce groupe s’est retrouvé au cœur d’un long litige avec la Régie du bâtiment du Québec. Or, ces citoyens n’étaient pas en quête de profits; ils ont simplement voulu créer leur milieu de vie. Cohabitat Québec a heureusement obtenu gain de cause, mais beaucoup reste à faire pour que nous nous réappropriions le droit de bâtir nos demeures. Comme le clamait l’architecte Hundertwasser: «Il est temps que les gens se révoltent contre ces constructions semblables aux cages à poules et à lapins qui ne correspondent en rien à leur nature.»


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