Trois arguments pour l’amour de l’urbanité
De la pertinence renouvelée des métropoles denses et animées.
Symboles de la surconsommation, de l’accès généralisé à l’automobile et du développement de la banlieue, les centres commerciaux sont depuis longtemps fortement critiqués du point de vue urbanistique. Est-il possible de les réactualiser afin qu’ils contribuent à l’amélioration des milieux de vie?
Se multipliant sur le continent américain à partir des années 1960, les centres d’achats témoignent des transformations survenues dans le commerce de détail et, par leur localisation en périphérie des centres historiques, dans nos façons d’occuper le territoire.
Grands bâtiments horizontaux entourés de stationnements et regroupant plusieurs établissements de détail et de services, les centres d’achats ont tous été érigés suivant les mêmes principes. En dépit de leur architecture introvertie, plusieurs d’entre eux ont tenté de reproduire la rue marchande traditionnelle par l’ajout de mobilier urbain, de fontaines, de cafés, etc., avec plus ou moins de succès.
Malgré l’absence d’efforts pour les intégrer dans leur environnement immédiat et leur fonction commerciale première évidente, ces équipements ne sont pas pour autant sans intérêt sur les plans social et culturel, et donc patrimonial. Durant plusieurs décennies, ils ont offert un point de rencontre et même un espace de formation identitaire, en particulier aux adolescents et aux personnes âgées.
Le déclin accéléré de bon nombre de ces centres, à la suite de l’arrivée de nouveaux complexes commerciaux (power centres, lifestyle centres), soulève des questions quant à leur avenir. Comment les moderniser tout en conservant les qualités et les éléments caractéristiques qui ont contribué à leur popularité? Voici quelques propositions d’intervention.
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