Ce qu’on a vu—avril 2025
Alan Lake a habitué le public à des chorégraphies spectaculaires, et sa nouvelle proposition ne déçoit pas.
Le cinéma de Denis Côté a-t-il abandonné la marginalité de ses débuts?
Répertoire des villes disparues. La transmission et l’oubli. Nouvelle-France. L’audace critique. Le désir de créer coute que coute. Tourgueniev et le nihilisme. Le choix de la communauté.
En 2004, Nouvelle-France, grosse coproduction de 30 millions de dollars réalisée par Jean Beaudin, s’apprête à prendre l’affiche. Dans une distribution réunissant le Québec, la France et -l’Angleterre, les vedettes Gérard Depardieu, Irène Jacob et Tim Roth donnent la réplique à David La Haye et Noémie Godin-Vigneau. On s’attend à ce que le film soit un succès au boxoffice.
Denis Côté, alors critique et chef de pupitre de la section cinéma pour le défunt hebdomadaire culturel Ici, voit pourtant venir le bide. Plutôt que de jouer le jeu de la promotion du film en publiant un prépapier vendeur, il décide de briser l’embargo et de critiquer tant le film que son producteur. Judicieusement titré «Ciné-désastre», son texte parle d’«un cinéma de producteurs et de distributeurs paresseux, dépensier, ultrasyndiqué».
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Les courts métrages ont occupé le haut de l’affiche ces jours derniers avec REGARD, au Saguenay, et le FIFA, à Montréal. «Nouveau Projet» était des deux festivals, et voici les films qui s’y sont démarqués.
Dans «Une langue universelle», Matthew Rankin crée des ponts entre les solitudes, la belle province et le rest of Canada, et les gens qui parlent français, anglais et perse. Un long-métrage hors normes (son deuxième en carrière) qui vient confirmer son importance sur la scène cinématographique.
Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.