Calendrier culturel—juillet 2024
L’été sera musical ou ne sera pas. Alors que des festivals d’envergure se préparent partout en province, notre curseur pointe vers le pianiste Robert Glasper, figure de proue du renouveau jazz. Une visite rare.
Le cinéma de Denis Côté a-t-il abandonné la marginalité de ses débuts?
Répertoire des villes disparues. La transmission et l’oubli. Nouvelle-France. L’audace critique. Le désir de créer coute que coute. Tourgueniev et le nihilisme. Le choix de la communauté.
En 2004, Nouvelle-France, grosse coproduction de 30 millions de dollars réalisée par Jean Beaudin, s’apprête à prendre l’affiche. Dans une distribution réunissant le Québec, la France et -l’Angleterre, les vedettes Gérard Depardieu, Irène Jacob et Tim Roth donnent la réplique à David La Haye et Noémie Godin-Vigneau. On s’attend à ce que le film soit un succès au boxoffice.
Denis Côté, alors critique et chef de pupitre de la section cinéma pour le défunt hebdomadaire culturel Ici, voit pourtant venir le bide. Plutôt que de jouer le jeu de la promotion du film en publiant un prépapier vendeur, il décide de briser l’embargo et de critiquer tant le film que son producteur. Judicieusement titré «Ciné-désastre», son texte parle d’«un cinéma de producteurs et de distributeurs paresseux, dépensier, ultrasyndiqué».
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.L’été sera musical ou ne sera pas. Alors que des festivals d’envergure se préparent partout en province, notre curseur pointe vers le pianiste Robert Glasper, figure de proue du renouveau jazz. Une visite rare.
Les corps (et notre écoanxiété) sont poussés dans leurs derniers retranchements avec «Weathering», un spectacle chorégraphique inclassable de l’Américaine Faye Driscoll présenté dans le cadre du FTA.
Son nom a été pulvérisé sur les murs de Montréal, juxtaposé à des phrases villes et malveillantes, dans des graffitis dont la violence rappelle celle des personnalités médiatiques qui l’ont trainée dans la boue. Avec le spectacle «Surveillée et punie», créé aux côtés de Philippe Cyr, Safia Nolin reprend le contrôle de son histoire.
La romancière Marie-Claire Blais revit ces jours-ci à l’Espace Go, à Montréal, tandis que Kevin Lambert, sorte de fils spirituel pour elle, adapte «Un cœur habité de mille voix» pour la scène. Une franche réussite.