Se marier pour payer ses frais de scolarité
À l’heure où les unions libres sont légion au Québec, de (très) jeunes couples d’étudiant·e·s se marient encore pour les prêts et bourses. Analyse d’un phénomène anachronique.
À quoi pourrait ressembler, en 2050, un Québec carboneutre qui aurait réussi à s’adapter aux changements climatiques?
Dans le discours public, lorsqu’on parle d’environnement, il est souvent question de catastrophes. Mais la lutte contre les changements climatiques n’a pas à se mener uniquement avec la peur au ventre de voir se multiplier des évènements météorologiques extrêmes. Elle représente également une occasion réelle de transformer nos sociétés pour le mieux, et il s’agit peut-être là d’un moteur d’action encore plus performant.
Montréal, 26 aout 2054. Au parc Jarry, où de nombreux·ses ami·e·s et de nombreuses familles se sont rassemblé·e·s en ce samedi après-midi animé, le soulagement est palpable, les visages heureux. Un récent rapport scientifique confirme que la hausse moyenne de la température à l’échelle mondiale s’est bel et bien stabilisée depuis quelques années, en dessous de la barre des 2°C. Certains secteurs continuent à émettre des gaz à effet de serre, mais de vastes programmes de reboisement et de protection de milieux naturels ont permis d’atteindre aujourd’hui la carboneutralité sur l’ensemble de la planète.
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Le Canada souhaite subventionner le captage et le stockage du CO2 à coups de crédits d’impôt de plusieurs milliards de dollars. Ces technologies polarisent, tantôt considérées comme des outils essentiels à l’atteinte de la carboneutralité, tantôt comme une distraction permettant aux industries les plus polluantes de maintenir leurs activités. Nos fonds publics sont-ils ici bien investis?
Originaires des quatre coins du monde, des jeunes de Montréal-Nord tentent de décrocher le Graal: un diplôme d’études secondaires. Pas facile quand l’école «régulière» vous a mis à la porte… Pendant toute la session d’automne 2023, Michel Arseneault a suivi Linadora, Léonard, Jemmyson et les autres élèves de l’école Amos.
Le ministère de la Culture et des Communications a ajouté un critère à la grille d’évaluation du patrimoine bâti: la valeur sociale. Mais comment mesurer quelque chose d’aussi subjectif que l’attachement aux lieux qui font nos quartiers?