Ma vie en couleur
Dans cette première traduction en français de son célèbre essai «How It Feels To Be Colored Me», l’écrivaine africaine-américaine évoque avec panache le moment décisif où elle est devenue une femme de couleur.
L’auteur de la Flore laurentienne invite ses compatriotes à se pourvoir d’une culture scientifique forte, indispensable à la construction de la nation.
L’absence de culture scientifique chez les Canadiens français. La question nationale. L’éducation et la poursuite de la vérité. Les joncs et les ajoncs, ou l’ignorance des poètes.
Avec une introduction de Yves Gingras
À propos de ce texte
En 1938, le journaliste et auteur des Demi-civilisés, Jean-Charles Harvey, écrit dans Le Jour qu’une «demi-douzaine de Marie-Victorin transformeraient le Québec en moins de 20 ans». Né Conrad Kirouac en 1885 et décédé prématurément dans un accident d’auto en 1944, le frère Marie-Victorin est probablement l’intellectuel le plus présent, voire le plus virulent sur la petite scène intellectuelle québécoise de l’entre-deux-guerres. Entre 1917 et le moment de son décès, il publie dans Le Devoir une quinzaine d’articles consacrés au développement scientifique et universitaire du Canada français ainsi qu’aux implications nationales qui en découlent. Ses nombreuses interventions ne passent pas inaperçues.
Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.
Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Dans cette première traduction en français de son célèbre essai «How It Feels To Be Colored Me», l’écrivaine africaine-américaine évoque avec panache le moment décisif où elle est devenue une femme de couleur.
C’est à une coupure profonde avec le modèle industriel et productiviste que nous convie le grand militant dans ce chapitre tiré du «Défi écologiste»
La révolutionnaire marxiste dénonce l’hypocrisie de la bourgeoisie devant la misère qui guette la classe ouvrière.
En remettant en question les inconscients de la culture patriarcale, l’auteure exhortait les femmes à s’émanciper de la «langue de l’occupant».