Framboises, pépines et débarbouillettes
De quoi les électeurs de la CAQ en ont-ils vraiment assez?

Qu’attendons-nous pour accompagner dignement nos ainés?
Les centenaires pimpantes. Les résidences privées et les couloirs d’hôpitaux. Les Laurentides. Les vertus anti-microbiennes du Grand Marnier. La médicalisation de la vieillesse. L’amitié, la vraie.
Réjean Ducharme lui a dédié ses Enfantômes. Pauline Julien et Gérald Godin ont fréquenté son refuge des Laurentides. Marlène Dietrich—«une folle»—a résidé en même temps qu’elle au 994 Park Avenue, à New York. Madame Clémence est surtout une précieuse amie. À 101 ans, une fracture de la hanche l’a extirpée de la chambre chaleureuse qu’elle occupait à Lachute, à l’ouest de Saint-Jérôme, dans une résidence privée pour ainés. Elle s’est retrouvée propulsée dans l’obscur dédale du réseau de la santé, dont je cherche encore à comprendre les règles.
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De quoi les électeurs de la CAQ en ont-ils vraiment assez?


Chaque automne, les ainé·e·s des Premières Nations du Québec se retrouvent pour célébrer leurs traditions et raviver la mémoire collective. Pendant une dizaine de jours, plus de 500 participant·e·s échangent savoirs et récits de vie au cœur du territoire. Cette année, certain·e·s ont parcouru plus de 1000 kilomètres pour y participer.