Démocratiser le droit à la ville
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Il n’y a pas si longtemps, les automobilistes en transit sur la 40 entre Montréal et Québec pouvaient percevoir les effluves des papetières de Trois-Rivières. Je me souviens, adolescente, de personnes en visite qui trouvaient que la ville sentait les légumes trop bouillis. Une comparaison polie, car à la maison on parlait plutôt d’œufs pourris. Aujourd’hui, il est plus rare que l’odeur aille jusqu’à l’autoroute, mais dans les quartiers populaires, elle fait encore partie de la réalité quotidienne.
Ces relents proviennent des composés de soufre qui se dégagent de la pâte chimique servant à fabriquer le papier d’emballage brun nommé «papier kraft», et que l’usine de pâtes et papiers Kruger Wayagamack est autorisée à rejeter dans l’air à un taux deux fois plus élevé que le permet le règlement provincial. Elle se retrouve ainsi aux côtés de la Fonderie Horne sur la liste, dévoilée fin aout par le ministre québécois de l’Environnement, des huit entreprises québécoises autorisées à contrevenir à certaines normes environnementales.
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