Lettre ouverte au progrès
Faut-il donner raison aux pamphlétistes de droite et aux rabat-joies qui disent que c’était mieux avant?
Elle est l’une des figures phares de la forme physique à Sorel-Tracy. Du moins, pour ceux et celles qui y ont fait leurs études primaires dans les années 1990.
Chère Cécile,
Es-tu toujours vivante?
Tu m’as enseigné l’éducation physique pendant les six années de mon primaire, si je me souviens bien, à l’école Au Petit Bois. Et, d’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours eu en horreur l’éducation physique. Encore aujourd’hui, je suis traumatisé par les sports d’équipe, que je déteste au plus haut point. Quoi de plus vulgaire que de se lancer un ballon, tou·te·s ensemble?
Mes souvenirs à propos de toi sont très clairs. Pour l’enfant que j’étais, tu étais fascinante: tu étais froide, plutôt sévère. Tu étais très grande, et très maigre. Les cheveux grichoux, vaguement frisés. Tu avais ton maudit sifflet rouge, que tu utilisais aussi souvent que possible, et des lunettes épaisses comme des fonds de bouteille, qui te grossissaient les yeux. En fait, tu avais tout du personnage qu’on déteste dans un film pour enfants, tu sais, la méchante sorcière, ou encore celle qu’on rêve de voir se faire entarter, tomber ou se transformer en souris, comme dans les Contes pour tous de Rock Demers. Tu avais aussi ce nom de famille qui te rendait encore plus singulière: Rouleau. Cécile Rouleau. Et justement, tu avais une passion pour les rouleaux. Tu nous faisais toujours faire du «cirque», à nous, les enfants du primaire. Quel cauchemar!
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