Pour la suite du monde
Plutôt que de se laisser submerger par la vague bleu pâle de la CAQ, l’ancienne députée solidaire s’accroche à l’espoir, à l’optimisme et aux convictions portées par la jeunesse.
Le nouveau correspondant du New York Times à Montréal nous raconte son dernier semestre.
Lorsque le chef du pupitre international du New York Times m’a appelé, l’été dernier, pour me demander si j’accepterais de retourner vivre à Montréal après 28 années à l’étranger, je n’ai pas su quoi répondre. Et je n’ai pas l’habitude de chercher mes mots.
À l’époque, j’habitais Londres. J’avais pourchassé des criminels de guerre dans les Balkans, couvert la crise économique en Grèce, la proclamation d’indépendance du Kosovo et le conflit opposant la Géorgie à la Russie. J’avais suivi de près le président Barack Obama et le pape Benoît XVI en Europe de l’Est. J’avais enquêté sur la corrida au Portugal et les maisons closes à haute technologie à Anvers. Le Canada—cette large bande de Scandinavie bordant le nord des États-Unis—ne s’avèrerait peut-être pas un sujet aussi trépidant.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Plutôt que de se laisser submerger par la vague bleu pâle de la CAQ, l’ancienne députée solidaire s’accroche à l’espoir, à l’optimisme et aux convictions portées par la jeunesse.
Rouyn-Noranda-Témiscamingue, une circonscription jusqu’ici représentée par une députée de Québec solidaire, vient de passer aux mains de la Coalition avenir Québec. Écrit à chaud, quelques heures après le dépouillement des votes, ce texte de notre correspondant rouynorandien permet de prendre le pouls de la ville du FME, mais aussi de la très polluante fonderie Horne.
Qu’arriverait-il si nous faisions le choix individuel et collectif d’une vision plus rose de l’avenir?