Pour la suite du monde
Plutôt que de se laisser submerger par la vague bleu pâle de la CAQ, l’ancienne députée solidaire s’accroche à l’espoir, à l’optimisme et aux convictions portées par la jeunesse.
«Tantôt j’expliquais au père de M. que depuis qu’on a eu la Covid, t’as des gros problèmes d’anxiété et tout», me lance mon fils cadet, juste au moment où, après avoir servi les nouilles tofu-brocoli préparées avec l’apathie culinaire qui me tenaille depuis le sixième—ou le premier?—mois de la pandémie, je m’assois avec ma famille pour souper.
Mon mari lève un sourcil. Mon fils ainé fait son mouvement de tête habituel de grand renard réservé, sorte de hochement oblique qui dit «dude, j’irais pas là si j’étais toi». Mais le cadet, lui, ne manque jamais une occasion d’interroger, de commenter, de pointer ou de nommer, au risque de se mettre—fréquemment—le pied dans la bouche.
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Rouyn-Noranda-Témiscamingue, une circonscription jusqu’ici représentée par une députée de Québec solidaire, vient de passer aux mains de la Coalition avenir Québec. Écrit à chaud, quelques heures après le dépouillement des votes, ce texte de notre correspondant rouynorandien permet de prendre le pouls de la ville du FME, mais aussi de la très polluante fonderie Horne.
Qu’arriverait-il si nous faisions le choix individuel et collectif d’une vision plus rose de l’avenir?