Nos déchets que les vagues emportent

Alexis Riopel
Photo: Michael Olsen
Publié le :
Correspondances

Nos déchets que les vagues emportent

Hawaï, États-Unis

Alexis Riopel accompagne des chercheur·euse·s sur les traces du déversement d’un porte-conteneur japonais au large de l’archipel.

Astrid Delorme court chaque matin sur la plage de Waimānalo—une bande de sable blanc, infinie et sublime, où la mer turquoise décide parfois de se déchainer. Cette chimiste franco-suédoise, spécialiste de la pollution par le plastique, veut garder la forme, bien sûr, mais elle est aussi à la recherche de déchets échoués sur la rive. Et pas n’importe lesquels. En novembre 2020, le navire japonais ONE Apus, en provenance de Chine, a rencontré une forte tempête à 3 000 kilomètres au nord-ouest d’Hawaï; plus de 1 800 conteneurs sont tombés par-dessus bord. L’armateur n’a jamais révélé la nature de la marchandise perdue. Les objets lourds ont sombré au fond des mers. Quant aux offrandes flottantes de ce navire deux fois long comme Place Ville-Marie à Montréal, elles se baladent depuis lors au gré des vents et des courants.

Abonnez-vous!

Activez dès maintenant votre abonnement à Nouveau Projet pour lire le reste de ce texte. Du contenu original et de grande qualité, des privilèges exclusifs, et bien plus encore.

Voir les forfaits

Continuez sur ce sujet

Atelier 10 dans votre boite courriel
S'abonner à nos infolettres