Parce que Montréal n’a pas le monopole de la crise du logement
Parce que Montréal n’a pas le monopole de la crise du logement
Presque partout au Québec, le cout des loyers connait une hausse fulgurante et le marché immobilier s’emballe. Sous la plume de trois auteur·trice·s, on prend le pouls d’une banlieue de la couronne nord de Montréal, d’un village des Laurentides et d’une ville de Mauricie.
Les Québécois·es qui vivent dans leur voiture. La location à court terme avec Airbnb. Jersey Shore et Downton Abbey. L’économie de casino. Le manque criant de logements abordables.
Les médias de masse ont généreusement documenté la flambée des prix des appartements dans les quartiers centraux de Montréal, mais les locataires de la Rive-Nord en arrachent tout autant, sinon plus. À Laval et dans les Laurentides, par exemple, les logements de plus de trois chambres sont à présent plus chers que ceux qu’on retrouve sur l’ile1Laurianne Croteau, «La couronne nord plus chère que l’ile de Montréal pour les familles locataires», Le Devoir, 27 juin 2022. Le problème s’étend même en terre trifluvienne, là où l’itinérance s’avère plus inquiétante, plus visible que jamais.
Sensibles et engagé·e·s, Anne-Marie Benoit, Alex Dorval et Catherine Eve Groleau témoignent de l’insécurité résidentielle qui plombe l’ambiance dans leur coin de pays. Leurs récits apportent un éclairage différent sur ce problème en voie de gagner toutes les régions de la province.
- Photo: Gilles Douaire
Monopoly, Mallarmé et jeux de dés
C’est en partie le désir des livres qui m’a amenée à être propriétaire dans un vieux quartier aux rives de la rivière des Mille-Îles, mais aussi l’inconsistance hasardeuse de mes choix et une nuit de Formule 1.
Catherine Eve Groleau (Laval)
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