Que reste-t-il des jours heureux?

Pauline Gauer
Photo: Pauline Gauer
Publié le :
Correspondances

Que reste-t-il des jours heureux?

Sarajevo, Bosnie-Herzégovine

En reportage dans les Balkans, Pauline Gauer s’est arrêtée devant les vestiges des Jeux olympiques de 1984, reconquis depuis par la population locale.

«Ici, il faut faire très attention où l’on met les pieds.» Pour contourner les quelques mines antipersonnelles encore enfouies, Yasmine, guide touristique, traverse avec précaution la forêt de Trebević qui surplombe la ville de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine. Au milieu des conifères se distingue peu à peu l’imposante structure bétonnée d’une piste de bobsleigh et de luge, l’un des vestiges des Jeux olympiques d’hiver de Sarajevo 1984.

Initialement destinée à accueillir des évènements sportifs post-JO, elle deviendra plutôt une base militaire stratégique pour les tirs d’artillerie pendant le siège de Sarajevo, seulement huit ans plus tard.

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