Quoi faire dans Lanaudière

Marie-Julie Gagnon
L’abbaye Val Notre-Dame
L’abbaye Val Notre-Dame
Photo: Nancy Guignard
Publié le :
Les bons plans

Quoi faire dans Lanaudière

De la forêt à la table

L’abbaye Val Notre-Dame n’est pas que le lieu de résidence des moines de l’ordre cistercien de la Stricte Observance. C’est aussi un site où l’on peut pratiquer des activités de plein air et se régaler de saveurs locales. Sa boutique gourmande recèle des délices, dont plusieurs proviennent des environs. Parfait pour prendre une pause au retour d’une randonnée autour du monastère, le bistro 100% forêt propose quelques plats réconfortants, comme une soupe minestrone avec épices forestières ou un pogo au sapin. Depuis quelques années, des ateliers culinaires entrainent les curieux·euses en forêt, été comme hiver, à la découverte d’espèces comestibles. Les expériences proposées varient selon la saison, la durée et les thématiques. Une sacrée bonne idée!

L’abbaye Val Notre-Dame — 250, chemin de la Montagne-Coupée, Saint-Jean-de-Matha


  • Maison Louis-Cyr, Saint-Jean-de-Matha
    Photo: Christian Rouleau

Bienvenue chez Louis Cyr

Ce musée franchement surprenant relate la vie de «l’homme le plus fort de tous les temps». On se balade d’une pièce à l’autre, glanant ici et là des informations à propos de ses exploits ou des moments charnières de sa vie. Et oui, il y a bel et bien vécu.

Maison Louis-Cyr — 215, rue Sainte-Louise, Saint-Jean-de-Matha


Art et musique

La musique classique est à l’honneur au Festival de Lanaudière, lancé en 1978. Pendant l’été, des concerts ont lieu à l’amphithéâtre Fernand-Lindsay, dans des églises et sur des sites agrotouristiques. De nombreuses activités sont gratuites.

Devant l’Outaragawe sipi—la rivière L’Assomption—, le Musée d’art de Joliette fait rayonner le travail d’artistes québécois·es et de l’étranger. Sa collection comprend 8 300 œuvres réparties en quatre thématiques: art canadien, art européen, art contemporain et archéologie.

Festival de Lanaudière —

165, rue Saint-Paul, Joliette

Musée d’art de Joliette —

145, rue du Père-Wilfrid-Corbeil, Joliette


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Parcs à part

Superbe terrain de jeux, le parc national du Mont-Tremblant s’étend sur 1 510 kilomètres carrés dans les régions de Lanaudière et des Laurentides. Doyen des parcs nationaux du Québec—il a été créé le 12 janvier 1985—, il compte 400 lacs, six grandes rivières parsemées de chutes, plusieurs ruisseaux et une infinité de possibilités pour les amoureux·euses du plein air. Une quarantaine de mammifères, dont le loup, partagent son territoire. Il est possible d’y camper ou de louer une yourte, une tente en formule «prêt-à-camper» (Huttopia) ou un chalet dans les secteurs Saint-Côme et Saint-Donat. Plusieurs parcs régionaux font aussi la joie des résident·e·s comme des visiteur·euse·s. À Saint-Michel-des-Saints, le parc régional du Lac-Taureau abrite l’un des plus grands plans d’eau à proximité de Montréal. On y dénombre 45 iles, de nombreuses baies et 32 kilomètres de rives sablonneuses. À Sainte-Béatrix, le parc régional des Chutes-Monte-à-Peine-et-des-Dalles présente aussi de nombreux atouts. Les trois chutes de la rivière L’Assomption, qui coule sur près de cinq kilomètres, peuvent être contemplées sous différents angles. Plus de 20 kilomètres de sentiers attendent les visiteur·euse·s, en plus des aires de piqueniques et des belvédères. Prisé des randonneur·euse·s de tous niveaux, le parc régional des Sept-Chutes, en Matawinie, offre de superbes points de vue sur la chaine laurentienne. On peut notamment y apercevoir les crêtes rocheuses du mont Brassard, qui atteignent 650 mètres. Raquette et marche nordique peuvent y être pratiquées en hiver. Parfait pour les mordu·e·s d’histoire, le parc régional de la Chute-à-Bull rappelle l’époque de la drave. Les accros à l’adrénaline âgé·e·s de plus de 14 ans peuvent aussi y pratiquer le canyonisme en été. Peu importe qu’on l’admire d’en haut ou d’en bas, la chute de 18 mètres laisse une forte impression. Il est aussi possible d’y dormir dans des refuges.

Parc national du Mont-Tremblant (accueil L’Assomption) — 5045, route de la Ferme, Saint-Côme

Parc régional du Lac-Taureau — 8000, chemin Manawan, Saint-Michel-des-Saints

Parc régional des Chutes-Monte-à-Peine-et-des-Dalles — Trois portes d’entrée: porte Sainte-Mélanie, 60, avenue de la Champs-Vallon; porte Saint-Jean-de-Matha, 440, rang Sainte-Louise Ouest; porte Sainte-Béatrix, 561, rang des Dalles

Parc régional des Sept-Chutes — 4031, chemin Brassard Sud, Saint-Zénon

Parc régional de la Chute-à-Bull — rue du Lac Guénard, Saint-Côme


Les 5 incontournables de Jean-Michel Dufaux


Propriétaire d’un chalet situé dans Lanaudière depuis 2014, l’animateur, auteur et photographe Jean-Michel Dufaux passe le plus de temps possible au bord de son lac. Il fait régulièrement part de ses trouvailles sur le blogue Siège hublot, en plus de coanimer des émissions consacrées au voyage et diffusées sur Évasion.

Poissonnerie Rive-Nord. «C’est ma poissonnerie préférée dans la grande région de Montréal. Son service comme ses poissons sont excellents. Elle a aussi des mets préparés comme des crab cakes. C’est pratique parce que c’est sur le chemin pour me rendre dans Lanaudière. Je m’y arrête systématiquement.»

512, boulevard Iberville, Repentigny

Sentiers du lac en Cœur (sentiers Mandeville). «Comme ce n’est pas un parc, ni provincial ni fédéral, c’est moins connu et moins fréquenté. Il y a des lacs et des sentiers accessibles aux randonneurs à pied ou en raquette, c’est vraiment joli.» À noter que l’accès est gratuit et que les chiens en laisse sont acceptés.

Chemin du Lac-Long, Mandeville (suivre les écriteaux à partir du bureau de poste de Mandeville)

Bistro La Cache. «C’est un petit restaurant-hôtel très sympathique. Les fish and chips sont très bien. C’est aussi une bonne adresse pour aller boire un verre. Il y a un bon choix de bières. La vue sur le lac Maskinongé est superbe.»

310, avenue du Parc, Saint-Gabriel-de-Brandon

La Source Bains nordiques. «J’adore cet endroit. Le spa est magnifique. Beaucoup d’arbres ont été préservés autour de la structure contemporaine des bains. On a vraiment l’impression d’être au milieu de la forêt, entouré de beaux reliefs. C’est une belle destination en toute saison.»

4200, rue Forest Hill, Rawdon

natürSUP. «C’est une boutique qui fait aussi de la location de planches à pagaie, un sport que j’ai appris à apprécier. J’ai pu en louer avant d’en acheter. Ce sont des Québécois très allumés. Certains les ont peut-être vus à l’émission Dans l’œil du dragon. On peut faire de la planche à pagaie sur plusieurs lacs de la région.»

Parc Maria-Goretti — 249, chemin du Golf Est,

Saint-Charles-Borromée (location)

Parc des Champs-Élysées — 44, avenue des Champs-Élysées,

Notre-Dame-des-Prairies (location)


Marie-Julie Gagnon est une autrice, chroniqueuse et journaliste spécialisée en voyage.

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