Tant que l’eau nous submergera

Alexis Vollant
Famille de Jean-Baptiste Hervieux à Pessamit, 1942
Famille de Jean-Baptiste Hervieux à Pessamit, 1942
Photo: Paul Provencher
Publié le :
Idées

Tant que l’eau nous submergera

Près de sept décennies après l’inauguration des centrales Bersimis-1 et Bersimis-2, Hydro-Québec a signé une «entente historique» avec la cheffe de Pessamit, Marielle Vachon. En échange de 45 millions de dollars, la politicienne autochtone consent ainsi à ce que la société d’État développe de nouvelles infrastructures sur son territoire. Un exemple concret de réconciliation? 

Hydro-Québec occupe le Nitassinan1Ce qui signifie «notre terre» en innu-aimun des Innu depuis plusieurs décennies. C’est un cas concret de colonialisme (parmi tant d’autres au Canada) qui a pour effet de placer les Autochtones de Pessamit dans une position inconfortable et dilemmatique. À l’heure actuelle, le contrat signé avec Hydro-Québec ne fait aucunement l’unanimité au sein des Pessamiulnuat, et avec raison. 

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