Que reste-t-il de la communauté juive de Québec?
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C’est un album qui a révélé une bête de scène redoutable, une interprète de grande stature devenue instantanément une icône du rock québécois. Un demi-siècle plus tard, celle-ci nous livre ses souvenirs.
L'album Tiens-toé ben j'arrive de Diane Dufresne. Les Girls de Clémence DesRochers. Les auditions informelles d’André Gagnon. Les gars d’bicyk’. L’époque où Michel Jasmin agissait comme VJ. La condition des musiciennes au Québec dans les années 1960 et 1970.
«C’est un album de libération. Je me disais que ça allait être la fin [de ma carrière], mais au contraire, ça a été le commencement.»
Diane Dufresne n’accepte que rarement les entrevues. Mais quand on lui a proposé de souligner le demi-siècle d’existence de l’album qui a changé sa vie, elle a accepté avec une grande générosité de nous accorder une longue entrevue au téléphone. Au bout du fil, elle a les idées claires. À 77 ans, la diva se rappelle encore en détail les (nombreux) évènements qui ont mené à la sortie de cet album phare. «Cet album-là, c’est toute une vie… Je vais vous raconter un peu l’histoire», dit-elle, avec un soupçon de nostalgie.
On remonte d’abord une décennie avant la sortie de Tiens-toé ben j’arrive!, alors que, du haut de ses 18 ou 19 ans, la jeune chanteuse se rend chez le compositeur et pianiste André Gagnon pour passer une audition informelle. «Il était déjà une star de la musique. Il aimait découvrir de jeunes chanteuses», se souvient-elle à propos de celui qu’on connaissait déjà pour son travail de compositeur avec Claude Léveillée et Monique Leyrac. «J’ai eu l’audace de lui demander de m’accompagner au piano pour un spectacle, une première partie de Guy Béart à Saint-Jérôme. Dans les coulisses, il m’a présenté un de ses amis: Luc Plamondon.»
Luc Plamondon est à ce moment en début de carrière, tout comme Dufresne. L’amitié naissante entre les deux futures stars se fortifie en France, où la chanteuse s’installe pendant plusieurs années durant la décennie 1960, notamment dans le but d’étudier le chant chez Jean Lumière et l’art dramatique chez Françoise Rosay. «Luc était mon ami. On marchait beaucoup ensemble la nuit. On a même passé un Noël ensemble.»
Au milieu des années 1960, Dufresne chante dans les cabarets parisiens, entre autres à L’Écluse, célèbre boite à chanson qui a vu naitre des icônes comme Barbara et Jacques Brel une décennie plus tôt. Loin d’être la chanteuse explosive qu’on connait, elle suit alors les règles d’or de la chanson française, interprétant du Jean-Pierre Ferland, du Gilles Vigneault, du Léo Ferré ou du Jacques Brel.
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