Que reste-t-il de la communauté juive de Québec?
Il y a 80 ans, un incendie éclatait à la synagogue Beth Israel Ohev Sholem, à la lisière des quartiers Montcalm et Saint-Jean-Baptiste. Un crime non puni et un évènement historique presque oublié.
L’auteur-compositeur-interprète Thierry Larose s’inscrit dans une tradition qui le dépasse, en marchant dans les pas de Desjardins, de Lelièvre, mais surtout de Rivard.
La chanson «Un trou dans les nuages» de Michel Rivard est l’une des meilleures que j’ai entendues de ma vie. C’est pas compliqué, je l’écoute tout le temps. Souvent en boucle, particulièrement le matin. C’est le genre de chanson qui justifie les soupçons de monomanie qu’ont quelquefois les gens qui m’entourent à mon endroit. C’est la pièce-titre du quatrième album solo du membre de feu Beau Dommage; comme cet album est paru en 1987, j’arrive regrettablement trois mois trop tard pour célébrer ses 35 ans d’existence. Mais qui a dit qu’on devait se contenter de célébrer les anniversaires aux chiffres ronds? D’autant que Rivard est ponctuel—lui n’était pas en retard, mais bien de son temps.
En 87, tout était beau, mais ce n’était plus l’année de l’amour ni l’année de l’Expo. «Le blues d’la métropole» était chose du passé et le groupe qui le chantait aussi. Séparé·e·s depuis maintenant neuf ans, les membres de la légendaire formation Beau Dommage étaient passé·e·s à autre chose—même s’ils et elle s’étaient permis un petit moment de nostalgie en 1984 pour une série de spectacles-retrouvailles. Rivard, fort de ses quatre albums solos Méfiez-vous du grand amour (1979), De Longueuil à Berlin (1979), Sauvage (1983) et Bonsoir, mon nom est Michel Rivard et voici mon album double (1985) commençait à ressentir le besoin de se réinventer. Il avait alors 36 ans, une blonde steady et un petit homme qui dormait sur qui veiller. Sauvage, son dernier album studio, avait été une sorte de retour au folk rock, sa zone de confort. Malgré son look à la Klaus Nomi sur la pochette, on était loin d’un disque expérimental.
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Voir les forfaitsDéjà membre? Ouvrir une session.Il y a 80 ans, un incendie éclatait à la synagogue Beth Israel Ohev Sholem, à la lisière des quartiers Montcalm et Saint-Jean-Baptiste. Un crime non puni et un évènement historique presque oublié.
Au début des années 1980, Daniel Lavoie est à la croisée des chemins. Même si la critique l’acclame, il peine encore à vivre de son métier. Déterminé, le musicien se résout alors à jouer le tout pour le tout.
C’est un album qui a révélé une bête de scène redoutable, une interprète de grande stature devenue instantanément une icône du rock québécois. Un demi-siècle plus tard, celle-ci nous livre ses souvenirs.