Denis Côté: le cinéaste affranchi
Le réalisateur de Curling et Répertoire des villes disparues revient de loin, et c’est précisément ce qu’il raconte dans son essai à paraitre dans «Nouveau Projet 28.» En voici un avant-gout.
À Montréal, c’est à Cité-des-Prairies que sont exécutées les peines les plus sévères prévues par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Avec la complicité de l’illustratrice Alexandra Dion-Fortin, le sociologue Nicolas Sallée dévoile l’équilibre fragile d’un lieu dont la structure carcérale contredit constamment les visées de réhabilitation.
Voici un extrait du bédéreportage Se battre contre les murs, coédité par Atelier 10 et La Pastèque dans la collection Journalisme⁹.
Nicolas Sallée est sociologue, professeur à l'Université de Montréal et directeur du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté. Il est notamment l'auteur d'«Éduquer sous contrainte: une sociologie de la justice des mineurs» (Éditions de l'EHESS, 2016).
Inspirée par l’observation de la vie naturelle, sociale, architecturale, poétique et vivante, Alexandra Dion-Fortin explore à la main les couleurs et les gris du monde qui l’entoure. Illustratrice, bédéiste, designer architecturale, autrice et parfois poétesse, elle revêt de multiples chapeaux afin de s’ancrer dans des projets tout aussi nombreux.
Pour aller plus loin
Se battre contre les murs est le 2e titre de la collection Journalisme⁹, que nous coéditons avec La Pastèque.
Le réalisateur de Curling et Répertoire des villes disparues revient de loin, et c’est précisément ce qu’il raconte dans son essai à paraitre dans «Nouveau Projet 28.» En voici un avant-gout.
Avec un humour mordant et une grande liberté de ton, Camille Giguère-Côté nous invite à lutter contre les mille nuances de beige qui envahissent notre existence. Extrait du «Show beige», prochain titre à paraitre dans notre collection «Pièces».
Dans «Personne ne s’excusera», Aurélie Lanctôt aborde de front une contradiction profonde dans notre conception de la justice: que pour prévenir la violence, nous acceptions de l’exercer à notre tour par l’intermédiaire du système pénal de l’État, et d’ainsi participer à sa reproduction dans notre société.
Près de dix ans après avoir parcouru les réserves autochtones du Québec, Philippe Ducros a fait de sa pièce «La cartomancie du territoire» un film, qui sera projeté pour la première fois dans le cadre du Festival de Cinéma de la Ville de Québec. À cette occasion, voici la première scène du texte original, publié dans notre collection «Pièces».